lundi 28 juillet 2014

Un homme nommé cheval: un Anglais chez les sauvages

Bonjour à tous

Cette semaine, Ciné + Classic programmera mardi 29 juillet le film de Elliot Silverstein: Un homme nommé cheval réalisé en 1970. À cette époque, la mode est définitivement passée à autres choses qu'aux Westerns. Et ceux qui osent encore aborder le genre le font en se plaisant à dézinguer le mythe! Leone, Peckinpah ou encore Arthur Penn taillèrent bien des croupières aux héros du grand ouest dont la force virile servait davantage à faire le mal qu'à établir vraiment un ordre dans ce vaste territoire conquis aux Indiens - Peaux-rouges.
C'est donc la même année que Soldat Bleu (Ralph Nelson) et que Little Big Man (Arthur Penn) que sortit Un homme nommé cheval sur les écrans. Réalisé par Elliot Silverstein à qui on devait notamment un autre western, Cat Balou, en 1965, le film prend un angle très particulier pour présenter les barbares indiens. Si Arthur Penn prit le parti de l'humour et de la dérision, si Nelson montrait la sauvagerie blanche dans les massacres perpétrés par l'armée américaine sur les Indiens, Silverstein semble n'épargner personne dans son début de film. Et c'est bien l'intérêt qu'il y a à voir ce film, reposant sur une histoire de Dorothy Johnson - qui fut également à l'origine du film L'homme qui tua Liberty Valance, excusez du peu: comment suivre des personnages pour lesquels nous n'avons a priori aucune empathie.

jeudi 17 juillet 2014

Team Building et cinéma: Cinésium au premier plan!




Bonjour à tous,

Comme vous pouvez le lire depuis plusieurs années, Cinésium propose des analyses de films, des festivals de cinéma et d'autres articles sur l'actualité cinématographique.
Mais Cinésium propose également des activités de Team Building en lien avec le cinéma.


Un exemple en vidéo:


Ces activités se divisent en 2 grandes catégories:

- "Lyon Cinéma"
- "Ateliers créatifs"

Balades et Rallyes "Lyon Cinéma"
Les entreprises peuvent faire découvrir à leurs partenaires, clients ou collaborateurs la ville de Lyon sous l'angle du Cinéma avec une visite permettant de se promener à Lyon et ses richesses patrimoniales tout en se rendant sur des lieux de tournages de films célèbres.
> intérêt? Sur ces lieux, grâce à une tablette numérique, les extraits des films se déclenchent par géolocalisation. Vous pouvez donc admirer le passage du film à l'endroit exact où vous vous trouvez.

Le tout est combiné avec un quizz sur le cinéma ou sur ce que le film montre de Lyon.
Une manière originale pour présenter la ville!

> 2 formules
                     - Une formule balade avec guide et tablettes. Les visiteurs se réunissent et s'organisent en groupe pour une visite tous ensemble. Très convivial, la formule permet aux personnes de jouer, de se connaître, d'échanger et même de tricher (parfois) pour gagner (souvent!).
Formule parfaite pour les invités ne connaissant pas Lyon et adapté à tous!
               
- Une formule rallye: les groupes s'affrontent en autonomie avec chacun une tablette, visitant les mêmes points mais pas dans le même ordre. Quizz et défis agrémentent le rallye.
La ville de Lyon devient le terrain de jeu et le groupe vainqueur est déterminé par différents critères objectifs!

Ces formules peuvent être complétées par des activités annexes en lien avec le cinéma: découverte de l'Institut Lumière, du Musée Miniature et Cinéma, visite du Comoedia...

"Ateliers créatifs"
Vous voulez donner à votre séminaire une couleur à la fois créative et fédératrice? Vous souhaitez que chacun des participants reparte avec un souvenir individuel et collectif?

Cinésium vous propose des formules sur mesure, adaptées à vos besoins (durée, nombre et cible des participants, budget...)


Exemple: L'atelier "Première mise en scène"

- Établissement d'un cahier des charges pour créer un scénario original en lien avec votre entreprise et/ou votre séminaire
- Création du scénario en fonction du nombre de participants et des lieux du séminaire
- Accompagnement des équipes de tournage pendant l'atelier
- Montage des films des groupes
- Projection des films en soirée pour tous les participants.

Cet atelier a pour objectif de libérer les participants de toutes les contraintes techniques et de libérer la créativité!

D'autres formules sont possibles, avec ou sans équipe de tournage, de 30 minutes à plusieurs jours!


Vous voulez en savoir davantage? Vous avez des projets? Vous désirez d'autres propositions?
www.cinesium.fr

Et n'hésitez pas à me contacter:

Lionel Lacour
06 45 32 75 58
lionel.lacour@cinesium.fr

lundi 14 juillet 2014

"Sociétés à l'écran": Recherche de partenaires!

Bonjour à tous

Cinésium produira "Sociétés à l'écran" (titre de travail), un nouveau festival à Lyon qui se déroulera du 23 au 26 Mars 2015, en partenariat avec beaucoup d'institutions culturelles de Lyon et sans subvention publique directe.

Le financement se fera par les entreprises privées partenaires.

Ce festival aura pour objectif de montrer que le cinéma témoigne de son époque mais qu'il permet aussi de voir ce qui a pu évoluer entre le moment de la sortie du film et le moment où l'on voit le film (parfois plusieurs dizaines d'années après).

Ce festival proposera donc des projections de fictions et de documentaires, des conférences et tables rondes, des master class, des rencontres avec des cinéastes et des auteurs, une exposition thématique forte.

Ouvert à tous les publics, ce festival abordera tous les sujets montrant des questions de société:
- mémoire
- économie
- droit
- philosophie
- recherche scientifique
- science politique
-...

Vous êtes dirigeant ou cadre d'une entreprise, vous souhaitez devenir partenaire d'un événement à forte valeur ajoutée: n'hésitez pas un seul instant!
Vous pouvez me contacter directement pour que je vous fasse parvenir le dossier de partenariat avec
- le programme
- les soutiens
- les conditions partenariales



samedi 12 juillet 2014

Conférence "Première Guerre mondiale et Cinéma"

 Bonjour à tous

À l'occasion du centenaire de la Première guerre mondiale, Cinésium propose une conférence tout en images avec des extraits de films évoquant ce conflit.
De Charlot soldat à Cheval de guerre en passant par Les sentiers de la gloire, découvrez comment les cinéastes ont retranscrit, en Noir et Blanc ou en couleur, en muet ou en parlant, ce que les soldats ont subi et les conséquences de cette guerre.


Cette conférence sera donnée en avant-première pour le Festival "De l'écrit à l'écran" le 19 septembre 2014, vous pourrez la découvrir dans votre structure ensuite.

Vous êtes:
- un cinéma
- une médiathèque
- un lycée ou un collège
- un festival
- un centre culturel ou un musée

Découvrez cette conférence spécialement conçue pour le centenaire de la Grande guerre!

Cette conférence aborde:
- Les prémisses du conflit et les élans nationalistes
- Le départ à la guerre
- La vie dans les tranchées
- Les conséquences humaines de la guerre.

La conférence insistera évidemment aussi sur le contexte de production des films selon les origines des cinéastes par une mise en lumière de la réalités des discours sur la guerre.


Pour toute information, vous pouvez me contacter directement:
ou par téléphone:
06 45 32 75 58

À très bientôt
Lionel Lacour



mercredi 25 juin 2014

Le dernier truand: Eli Wallach laisse Clint Eastwood bien seul

 Bonjour à tous,

Hier, 24 juin 2014, un vieux monsieur nous a quitté. L'acteur Eli Wallach a donc fait ses adieux à notre monde à 98 ans. Il tournait encore à l'âge de 94 ans pour Roman Polanski dans Ghost writer et avait fait ses débuts au cinéma avec Baby doll d'Elia Kazan en 1956. Une carrière d'une longévité stupéfiante, avec des réalisateurs extrêmement divers - il tourna même avec Gérard Oury dans Le cerveau! À bien regarder les photos récentes, qui pourrait imaginer que cet homme si paisible avait pu incarner des personnages de truand?




Mais pour toute une génération de spectateurs, Wallach sera pour toujours ce bandit de western, Calvera dans Les sept mercenaires de John Sturges (1960) puis Tuco dans le chef-d'œuvre de Sergio Leone Le bon, la brute et le truand (1966).
La brutalité de ces deux personnages n'avait d'égale que l'empathie qu'Eli Wallach réussissait à en dégager auprès des spectateurs. Il faut dire que son jeu semblait en adéquation avec ce que le western était en train de devenir. Loin des personnages lisses ou monolithiques, Eli Wallach savait jouer avec la même exubérance les registres de la violence ou de l'émotion feinte.

Si le film de Sturges, remake des Sept samouraïs de Kurozawa, remettait déjà sacrément en cause le classicisme du genre populaire qu'était le western, c'est bien avec un ancien assistant du maître japonais que Wallach allait jouer sa plus belle partition, en apprivoisant parfaitement les gros plans extrêmes faits sur son visage et sur ses yeux.
À l'impassibilité de Clint Eastwood voire de Lee van Cleef, Eli Wallach joua la carte de la sur-expressivité, sans pour autant être dans l'exagération car le style de Sergio Leone suggérait le sur-jeu. La démesure du réalisateur italien trouvait dans le personnage de Tuco et dans l'interprétation de Wallach un élément cohérent au récit, en phase avec une narration à la limite du burlesque, tout en gardant des points d'ancrage particulièrement réalistes que Tuco-Wallach réussissait à crédibiliser. Ainsi, la séquence dans laquelle Tuco rencontre son frère devenu prêtre aboutit-elle à une exposition de son personnage. Il a dû travailler jeune pour ses parents tandis que son frère entrait dans les ordres. Devenu hors la loi, toujours pour subvenir aux besoins de la famille, il a fait se lamenter ses parents qu'il n'a pas revus depuis des années, ignorant même leur mort. Aux reproches de son frère, Tuco lui rappelle que lui n'a pas fui le foyer familial. Une bagarre mémorable suit ces reproches réciproques.
Mais quand Blondin - Clint Eastwood - lui demande des nouvelles de son frère, Tuco loue ses qualités. Et c'est tout le talent de Wallach qui ressort à ce moment là. Son exubérance permet justement de mieux comprendre le sort de ces personnages hors la loi parfois poussés par la misère à devenir des truands sans foi ni loi. Et c'est paradoxalement le flegme de Clint Eastwood qui devient atypique, une forme de sous-jeu, volontaire évidemment, qui met davantage en valeur encore la performance  d'Eli Wallach.

À 98 ans, il avait enterré presque tous ceux avec qui il avait partagé l'affiche des Sept mercenaires dont il ne reste aujourd'hui que Robert Vaughn. Et Clint se retrouve bien seul, ayant perdu la brute il y a déjà longtemps - Lee Van Cleef étant parti en 1989 - et aujourd'hui son truand préféré.
Voir sur le film de Sergio Leone mon article:
Le bon, la brute et le truand: la guerre de sécession en accusation

Une légende du cinéma peut-être oubliée par les plus jeunes s'est éteinte hier. Mais le cinéma a ceci de merveilleux que de pouvoir garder de manière éternelle les images et de les restituer sur des multiples supports, permettant de voir, revoir et transmettre les films dans lesquels Eli Wallach a ravi tant de spectateurs!

À bientôt
Lionel Lacour

vendredi 20 juin 2014

Tellement proches: la France idéale de Nakache et Tolédano

Bonjour à tous

en 2009, Olivier Nakache et Eric Toledano réalisait, deux ans avant le phénoménal Intouchables un film évoquant une famille et les éléments s'y rattachant par mariages ou naissances. "La famille, moins on la voit, plus on l'aime" disait l'accroche de l'affiche. C'est pourtant le contraire que le spectateur découvre à l'écran. Et, sans le claironner, cette comédie facétieuse en dit long sur les petites misères et combines de la société française.





2ème Marché du film Classique: pas si classique que ça!

Bonjour à tous,

l'an dernier a été inauguré au Festival Lumière la première édition du Marché du Film Classique (MFC). J'avais à ce propos évoqué tout l'intérêt de ce Marché:

(http://cinesium.blogspot.fr/2013/06/un-marche-du-film-classique-pour-le.html)

La 2ème édition se déroulera donc pendant le 6ème Festival Lumière, du Mercredi 15 au Vendredi 17 octobre 2014. Ce rendez-vous va, à n'en pas douter, devenir un moment incontournable pour parler de l'économie du cinéma patrimonial ou classique. Mais il va surtout être un moment d'échanges entre les différents acteurs de ce marché dans lesquels se trouvent à la fois Majors comme la Warner, indépendants assez puissants comme Wild Side et petits distributeurs relevant presque davantage de la passion de distribuer des films classiques que de celle de l'enrichissement frénétique comme Lost Distribution.

Les conférences et tables rondes organisées lors du MFC, les temps de rencontre entre les professionnels de l'image, de ceux gérant les droits (distributeurs) et ceux voulant projeter ou diffuser les images deviennent d'autant plus important que l'image cinéma devient un enjeu de plus en plus important du fait du développement exponentiel de la puissance des débits internet (fibre, ADSL ou 4G) et des machines traitant les images.

Si posséder un banc de montage numérique coûtait hier un bras aux entreprises, la démocratisation des ordinateurs surpuissants et le développement de logiciels de montage toujours plus performants ont permis aujourd'hui à bon nombre d'entreprises, voire de particuliers, de recourir à des extraits de films pour les utiliser, parfois commercialement, avec toute la facilité que la technologie permet désormais, sans toujours penser aux ayant-droits.
De même, les téléchargements de films sur des sites légaux ou via des plateformes moins scrupuleuses se multiplient, et ce en qualité de plus en plus élevée. Si hier le Divx régnait chez les internautes pirates, la HD n'est désormais plus un obstacle au transfert numérique de fichiers, malgré le volume que peut représenter un long métrage à la qualité Blu Ray.

La pertinence du MFC l'an dernier n'a pas disparu cette année, bien au contraire. L'arrivée sur le marché français de Netflix permettant de voir des films en continu et en ultra HD (!), la stratégie de certains distributeurs de ne plus forcément sortir leurs films en salle, comme ce fut le cas pour Welcome to New York d'Abel Ferrara ont encore accéléré la nécessité de redéfinir l'économie du cinéma. Le plus curieux étant que les affres du cinéma dit classique (consommation pas toujours légale de films sur le net) deviennent de plus en plus ceux des producteurs et distributeurs de films d'actualité: mêmes enjeux, mêmes stratégies à définir.

Ainsi, comme se plaît à le dire Thierry Frémaux, directeur du Festival Lumière, il n'y a pas de "vieux" films comme il n'y a pas de "vieux" Shakespeare. Le développement du numérique a réussi ce tour de force que de donner aux distributeurs des films d'aujourd'hui les mêmes objectifs que ceux des films d'hier:
- maintenir la qualité de la copie
- toucher son public cible
- promouvoir ses films sur tous les supports (en salle ou sur plateforme VOD)
- éviter le piratage

Les enjeux ne sont pas forcément de même ampleur du point de vue économique mais la survie de ces distributeurs dépend d'une même stratégie: défendre ses droits pour toucher ses spectateurs sur des modes légaux de consommation. Si bien que le Marché du Film Classique pourrait finalement vite être rebaptisé le Marché Classique du Film!

À bientôt
Lionel Lacour





jeudi 19 juin 2014

Festival Lumière 2014: Almodovar, enfin Lumière!

Bonjour à tous,

depuis la création du Prix Lumière, un nom était régulièrement cité pour succéder au premier récipiendaire Clint Eastwood. Quel autre cinéaste européen pouvait prétendre à ce point à recevoir ce désormais prix de prestige. Bien sûr, Ken Loach le britannique était légitime; évidemment Gérard Depardieu avait la carrure pour en être lauréat; Milos Forman bien qu'Européen était devenu un cinéaste américain à qui la remise du prix ne souffrait d'aucune contestation possible.
Mais Almodovar? Ou plutôt: ALMODOVAR!

Quand à la fin de la longue présentation de l'édition 2014 du Festival Lumière (13 - 19 octobre 2014), Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière et du Festival Lumière, présenta un teaser devant révéler le lauréat 2014, le souffle de la salle comble du Hangar se transforma presque en une tornade d'applaudissements!
Tarantino en 2013. Quel cinéaste allait pouvoir ravir à ce point cinéphiles pointus et en même temps satisfaire ceux qui aiment le cinéma plus populaire tout en faisant de cette future 6ème édition un festival à la hauteur de la précédente, qui, il faut bien le dire, fut absolument éblouissante?

ALMODOVAR donc! Avec lui, c'est une nouvelle cinéphilie que le festival Lumière va aborder. Avec lui, ce sont de nouveaux invités du monde du cinéma qui viendront côtoyer ceux devenus déjà des habitués de la capitale des Gaules. Avec lui, ce sont de nouveaux spectateurs, issus de la communauté espagnole si importante dans la région lyonnaise avec un rayonnement à l'image du nombre d'associations hispaniques qui existent dans le Grand Lyon.


Satisfaire le grand public et les puristes. Voilà la promesse que le Prix Lumière a régulièrement tenu. Voici la promesse encore concrétisée.

Et le public pourra donc (re)découvrir cette production à la fois personnelle et grand public que celle du réalisateur espagnol, lui qui est entouré d'acteurs fétiches, Penelope Cruz et Antonio Banderas pour ne citer que les plus célèbres et glamour, les plus internationaux aussi.
Mais la programmation ne s'arrêtera pas là: hommages, rétrospectives et redécouvertes seront, comme d'habitude à l'affiche: Claude Sautet et Franck Capra seront revisités, un certain Bob Robertson (alias Sergio Leone) verra son premier western présenté en copie restaurée (Pour une poignée de dollars).
Des hommages variés permettront d'aller de Coluche l'acteur à Ida Lupino la réalisatrice!

La musique de films ne manquera pas à l'appel. Michel Legrand, qui n'a pas composé que pour Jacques Demy, viendra pour un moment qu'on imagine déjà magique. Plus étonnant sera la venue de Catherine Frot pour une improvisation autour de chansons de Bobby Lapointe ou de Georges Brassens à l'Institut Lumière.

Le cinéma populaire sera toujours et encore au centre de la programmation, à côté de films plus pointus. Ted Kotcheff, réalisateur de Rambo sera invité pour une rétrospective inattendue. La désormais attendue nuit de la Halle Tony Garnier sera consacrée à l'intégrale Alien, soit 4 films à avoir peur autour d'une grosse bêbête!

La programmation définitive n'arrivera pas avant fin septembre, les films des soirées spéciales seront toujours révélées au dernier moment, des master class et des documentaires feront le bonheur des cinéphiles, les noms des invités de renom arriveront au goutte à goutte pour la plus grande joie des festivaliers.

Alors réservez dès à présents vos dates: 13 au 19 octobre 2014, soirée d'ouverture (programmation mystère) en vente dès aujourd'hui sur le site du festival:
www.festival-lumiere.org

À très bientôt
Lionel Lacour

jeudi 12 juin 2014

Sissi impératrice: et si on parlait de l'Autriche?

Bonjour à tous,

Qui n'a pas rêvé enfant devant la saga des "Sissi" qui allait faire de la jeune Romy Schneider une star mondiale?

Mais ce film qui plonge le spectateur dans l'empire autrichien du XIXème siècle en raconte certainement plus sur le besoin de ce pays de ne pas être oublié.

En centrant l'histoire de cet épisode sur le Compromis austro-hongrois, le réalisateur montrait aussi et surtout que les dirigeants autrichiens savaient s'ouvrir aux autres peuples européens, non par la force, mais par désir de paix.

Découvrez l'analyse de la dernière séquence de ce film précédée par une mise en contexte de sa production:


À bientôt
Lionel Lacour

Voir les vidéos sur
La marseillaise
Les camarades
Le prisonnier de Zenda

lundi 9 juin 2014

"Le prisonnier de Zenda" de Richard Thorpe: le XIXème siècle européen vu pendant la guerre froide

Bonjour à tous

en 1952, Richard Thorpe réalisait un remake du Prisonnier de Zenda. Sa version, en technicolor reprenait certes la version initiale des années 1930. Mais Thorpe apportait quelques éléments supplémentaires:
- Stewart Granger était un dandy parfait et une mégastar
- le point de vue sur une Europe de l'Est du XIXème s. ne passait pas l'épreuve de la comparaison avec celle de 1952, inféodée à l'URSS.

Pour en savoir un peu plus, je vous propose de visionner cette analyse du film:


À bientôt
Lionel Lacour

Voir les vidéos de
Sissi impératrice
Les camarades
La marseillaise

Cinésium sur Twitter

Bonjour à tous,

il fallait bien que cela arrive!
Cinésium et Cinésium le Blog ont désormais leur compte twitter.
Vous voulez suivre les articles du blog, être informé des activités Cinésium ou liées au cinéma, vous pouvez vous abonner sur le compte twitter  "  @cinesium  "

À très bientôt
Lionel Lacour

jeudi 29 mai 2014

Lumière 2018: "Les Camarades" de Monicelli: une vision de la lutte sociale plongée dans l'Italie des années 1960

Bonjour à tous

Mercredi 17 octobre à 20h15, dans la salle 2 de l'Institut Lumiière, sera projeté le film Les camarades de Mario Monicelli, en présence de Lorenzo Codelli, historien du cinéma et directeur de la Cineteca del Friuli.

Le cinéaste italien est connu pour ses comédies avec notamment le beau Marcello Mastroianni.
Pourtant, dans Les camarades, il plonge le spectateur dans l'Italie du Nord de la fin du XIXème siècle, à cette époque où les luttes sociales partaient des usines pour travailler moins... de 12h/jour.

Une reconstitution de l'Italie industrielle qui devait rappeler aux Italiens que la lutte n'est pas finie.




Vous pouvez découvrir en image une analyse de ce film:


Les camarades
Mercredi 17 octobre - 20h15 - Salle 2 Institut Lumière
Réservation



À très bientôt
Lionel Lacour

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Sissi impératrice
Le prisonnier de Zenda
La marseillaise

Tristesse club: miroir d'une société brisée

Bonjour à tous,

le 4 juin 2014 sortira Tristesse club réalisé par Vincent Mariette. Pour son premier long métrage, co-produit par Rhône-Alpes Cinéma et tourné autour du lac d'Aiguebelette, le réalisateur a proposé un titre qui résume finalement assez bien notre société et que l'ensemble de ses protagonistes caractérise.







samedi 24 mai 2014

Programme Flash Back 2013 Rhône Alpes Cinéma

Bonjour à tous,

Les résultats des votes des spectateurs du Mégaroyal de Bourgoin et des lecteurs du Dauphiné ont permis d'établir cette programmation.

Vous les avez déjà vus? Ils vous ont plu?
Revenez les voir au cinéma!

Et si vous ne connaissez pas tous les films, c'est l'occasion idéale pour venir les voir.

Et pour vous faire une idée de ces films, ci-dessous la bande annonce.

À très bientôt
Lionel Lacour


mercredi 21 mai 2014

"La Marseillaise" de Renoir, pour parler de la Révolution française, un peu, des années 30 beaucoup.

Bonjour à tous,

Pour la première fois, je mets en ligne une vidéo que j'ai réalisée.
Comme je l'ai dit dans de nombreux articles, un film parle souvent davantage de son époque que du passé qu'il est censé évoquer. Le film de Renoir, La marseillaise, n'échappe pas à ce principe.
La preuve en image:


À très bientôt pour une autre vidéo.

Lionel Lacour

voir aussi le vidéos de
Sissi impératrice
Le prisonnier de Zenda
Les camarades

lundi 19 mai 2014

OSS 117 à l'honneur à l'Institut Lumière

Bonjour à tous,

Mardi 27 mai, l'Institut Lumière propose un vrai moment de réjouissance en programmant les deux opus (en attendant un troisième?) d'OSS 117 réalisés par Michel Hazanavicius.
Encore une fois, l'Institut Lumière rappelle combien le cinéma est un art populaire et qu'il peut donner des longs métrages d'une extrême qualité cinématographique, réussissant à faire rire tous les publics sans forcément user des ficelles les plus faciles (même si certaines sont tout de même prises pour le plus grand plaisir des spectateurs).
Voir: www.institut-lumiere.org

En 2006, OSS 117: le Caire nid d'Espion replongeait les spectateurs dans une France encore coloniale et sous le régime de la IVème République. Hubert Bonisseur de la Bath n'était plus apparu sur les écrans depuis 1970 après huit apparitions cinématographiques à la qualité toute française de cette période. Apparu avant l'autre célèbre espion européen, le fameux James Bond, lui aussi connu par un numéro (007), le personnage d'OSS 117 était devenu rapidement un héros de pacotille, un James Bond du pauvre dont seuls les titres valaient parfois le coup d'œil, comme le fameux À tout cœur à Tokyo pour OSS 117.

dimanche 18 mai 2014

"Welcome to New York": de l'intérêt du Biopic au cinéma

Bonjour à tous,

hier, samedi 17 mai 2014, était projeté dans deux salles en exclusivité à Cannes, hors sélection officielle, le film d'Abel Ferrara Welcome to New York. Accessible le soir même en VOD en France puisqu'il ne sera pas distribué en salles, du moins en France, ce film faisait pourtant la sensation auprès des médias du fait du sujet: la fameuse affaire du Sofitel ayant conduit à l'arrestation du dirigeant du FMI, Dominique Strauss Kahn. Fait divers sulfureux, réalisateur provocateur, le personnage principal interprété par l'ogre Depardieu et accompagné d'une épouse, incarnée par la merveilleuse Jacqueline Bisset. Ce qui agite la presse est alors l'aspect biopic, le récit cinématographique qui pourrait révéler ce que nous ne saurions pas encore. Et le réalisateur a beau eu le soin de changer les noms, DSK s'appelant désormais Devereaux et Anne Sinclair n'ayant plus que le prénom de Simone, personne ne fut dupe de ce que ces noms d'emprunt pouvaient cacher.
Pourtant, les premiers retours critiques furent plus que mitigés pour ne pas dire décevants. Sauf pour la presse étrangère qui a pu trouver un intérêt certain à voir cette histoire qui allait avoir un tel retentissement planétaire mais qui résonnait surtout en France puisque le personnage principal, promis à une arrivée triomphale à l'Élysée se retrouvait menottes aux poignets tel un vulgaire criminel de bas étage.


Ces appréciations diverses posent alors la question de l'intérêt de réaliser des Biopics et pour quels spectateurs. Cet article n'a pas pour objectif d'être exhaustif sur le biopic cinématographique. Un article n'y suffirait pas. Et je n'ai pas encore eu le temps de visionner le film d'Abel Ferrara. La question que je voudrais soulever réside plutôt dans le choix d'un personnage comme sujet de film, puis dans le choix du traitement.

mercredi 14 mai 2014

De l'influence des séries américaines dans la torture? Le rapport d'Amnesty International en question


Bonjour à tous,

Selon les compte-rendus de journalistes, un rapport d'Amnesty International vientdrait de confirmer une recrudescence de la torture dans le monde, y compris dans les pays signataires en 1984 d'un traité les engageant à ne pas pratiquer cela, parmi eux les USA.
Cette progression statistique aurait plusieurs causes et parmi celles-ci, les séries américaines serait un des éléments aggravant. Plus précisément, 24 et Homeland seraient particulièrement visées dans la manière de présenter le recours à la torture pour lutter contre le terrorisme international.

http://www.leparisien.fr/international/la-torture-en-plein-essor-selon-amnesty-international-13-05-2014-3837405.php

Et voici que l'on refait le coup de l'influence de l'image pour expliquer la violence.

jeudi 8 mai 2014

Mercredi 11 juin 2014: Présence exceptionnelle d'Isao Takahata au Comœdia à Lyon

Bonjour à tous,

Le Comœdia s'affirme bien comme le cinéma d'art et d'essai qui compte à Lyon et les cinéastes ne s'y trompent pas. 
Le mercredi 11 juin, c'est le maître nippon de l'animation, Isao Takahata, qui viendra présenter son dernier film Le conte de la princesse Kaguya en Avant Première.
À presque 80 ans, il a une carrière qui a marqué des générations de spectateurs de télévision comme de cinéma. Co-fondateur des studios Ghibli avec Hayao Miyazaki, il s'est distingué par des œuvres diverses. 



dimanche 4 mai 2014

L'homme tranquille où l'Irlande mythifiée de John Ford

Bonjour à tous,

en 1952, John Ford réalisait enfin le film dont il rêvait tant depuis qu'il avait acheté les droits du livre de Maurice Walsh en 1936. Après les refus des différents studios, il fallut le soutien inconditionnel de son fils spirituel John Wayne mais aussi de Maureen O'Hara pour que voit enfin le jour cette adaptation, produite par les studios Republic, société de production avec laquelle John Wayne était en contrat et qui se contentait jusque là de produire des séries B sans jamais quitter les frontières américaines. Mais avoir John Ford, trois fois oscarisé, était une aubaine à ne pas laisser passer, même si le sujet de son projet pouvait laisser pantois. C'est d'ailleurs pour cette raison que le producteur, Herbert J.Yates, demanda à Ford de réaliser avant un autre film, un western, afin de diluer les risques de la production de L'homme tranquille. C'est ainsi que Rio Grande fut réalisé avec les mêmes principaux acteurs: John Ford, Maureen O'Hara et Victor Mc Laglen. Ce fut un grand succès qui permit de produire avec plus de sérénité L'homme tranquille en Irlande, Herbert J. Yates devant affronter le grand John Ford et ses exigences qualitatives.
Mais revenons sur ce que raconte L'homme tranquille.



lundi 28 avril 2014

Flash back 2013 Rhône Alpes Cinéma au Mégaroyal de Bourgoin

Bonjour à tous

du 4 au 6 juin 2014, le Mégaroyal proposera une rétrospective de 6 films co-produits par Rhône-Alpes Cinéma. Les films seront à choisir parmi une pré-sélection du 28 avril au 10 mai.

J'aurai le plaisir d'animer ces projections en partenariat avec Rhône-Alpes Cinéma.

Informations sur le site du Mégaroyal:
www.megaroyal.com


Bande annonce:




mardi 15 avril 2014

Pas son genre: la ségrégation culturelle selon Lucas Belvaux

Bonjour à tous,


Dans Pas son genre, Belvaux reste dans l'adaptation littéraire après 38 témoins tirés du livre de Didier Decoin. En conservant scrupuleusement la fin du livre de Philippe Vilain pour en tirer une œuvre qui ne pourra laisser indifférent les spectateurs parce qu'elle est au final d'un pessimisme redoutable, Lucas Belvaux nous livre, l'air de rien, une vision d'une société française qui se morcelle - sortie en salle le 30 avril.

Une histoire d'amour impossible
Le cinéma regorge de ces comédies romantiques faisant se rencontrer un homme et une femme que tout oppose. Pour ne pas remonter aux origines du 7ème art, il suffit de se rappeler Quand Harry rencontre Sally pour se souvenir que cette histoire d'amour était improbable tant la perception de la vie des deux héros semblait différente. Oui mais ils étaient

vendredi 11 avril 2014

Retour sur les 1ères Rencontres Sport Littérature et Cinéma

Bonjour à tous,

Les 1ères Rencontres Sport, Littérature et Cinéma organisées par l'Institut Lumière du 13 au 16 mars se sont achevées il y a près d'un mois. Et il faut bien admettre que si le pari était pour certains gagné d'avance tant le sport est devenu un domaine de plus en plus populaire et tant l'Institut Lumière a su créer une dynamique autour de ses programmations événementielles, le succès n'était pour autant pas assuré. Je parle ici de succès d'affluence. Car comme l'a rappelé l'initiateur, Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière, les films de sport ou autour du sport font rarement recette au box office, à quelques exceptions près.
Ces Rencontres pouvaient alors être juste une très bonne idée mais ne pas rencontrer le public espéré. Or tel ne fut pas le cas, malgré des séances moins remplies que d'autres et sur lesquelles je reviendrai.

mercredi 12 mars 2014

"Le sexe de mon identité" aux 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma

Bonjour à tous,

Les 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma ouvrent tous les sujets. C'est ainsi que le documentaire de Clara Vuillermoz Le sexe de mon identité sera projeté à l'Auditorium Malraux - Manufacture des Tabacs.

Ce documentaire produit par la société lyonnaise Cocottes-minute productions ose aborder un sujet à la fois extrêmement en vogue dans les médias trash et pourtant encore tellement tabou dans notre société, peu servi il est vrai par les médias ou les films de fictions caricaturant les situations.

Car le film de Clara Vuillermoz aborde le problème du transgenre, la difficulté pour ses personnes de se vivre dans un sexe qu'elles n'estiment pas être le bon.

Tourné à Lyon, ce documentaire montre ainsi toutes les implications, à la fois psychologiques mais aussi chirurgicales qu'entraîne le mal-être de ces individus, personnes à part entière, souvent victimes des moqueries des voisins ou de l'incompréhension de la famille.

Le documentaire sera suivi d'un débat avec notamment la réalisatrice et le docteur Morel Journel, témoin privilégié du documentaire.

Le sexe de mon identité: Mercredi 26 mars 2014 - 16h  à l'Auditorium Malraux - Manufacture des Tabacs (Rue Rollet) - Entrée gratuite sur inscription sur le site
www.droit-justice-cinema.fr

À très bientôt
Lionel Lacour

lundi 10 mars 2014

"Un coupable idéal" aux 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma

Bonjour à tous,

Dans le cadre des Rencontres Droit Justice et Cinéma (5ème édition), vous pourrez voir en soirée d’ouverture le fantastique documentaire de Jean-Xavier de Lestrade, oscarisé en 2002 :
Un coupable idéal

Ce film absolument remarquable plonge le spectateur dans une histoire invraisemblable et pourtant bien réelle.
Projeté le 24 mars au Comoedia à 20h, un débat prolongera cette soirée.

Toutes les infos sur la programmation des 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma sur

Inscriptions pour la Master Class de clôture avec le Réalisateur Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël, L’affaire Farewell) interrogé par le journaliste Jean-Jacques Bernard (rédacteur en chef de Ciné+ Classic) sur

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À très bientôt

Lionel Lacour

mercredi 5 mars 2014

La programmation des 5e Rencontres Droit Justice et Cinéma: encore la diversité

Bonjour à tous

La programmation des 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma est enfin dévoilée.

Nouveau visuel, nouveau logo grâce à notre partenaire Esprit Public, les 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma sont toujours organisées par l'Université Jean Moulin Lyon 3 et par le Barreau de Lyon.
Se déroulant du 24 au 28 mars 2014, ces Rencontres sont présidées par le réalisateur Christian Carion qui donnera une Master Class exceptionnelle en clôture à l'Hôtel de Région à 18h dans laquelle il abordera des films traitant des questions très diverses portant sur la justice mais surtout sur le droit.





Car cette année est plus que jamais ouverte à toutes les questions juridiques qu'abordent le cinéma, avec des soirées exceptionnelles se déroulant au Cinéma Comœdia.

Programmation:

* Lundi 24 mars 20h00: ouverture de la programmation avec la projection du documentaire de Jean-Xavier de Lestrade, oscarisé en 2002: Un coupable idéal. Une occasion de comparer deux justices différentes!
* Mardi 25 mars 20h00:  La marche de Nabil Ben Yadir permettra de revenir à la fois sur ce film de 2013 mais aussi sur cet événement initié dans la région lyonnaise. EN PRÉSENCE du réalisateur et du Père Christian Delorme!
* Mercredi 26 mars 16h00 (à la manufacture des Tabacs - Auditorium Malraux): Le sexe de mon identité, documentaire de Clara Vuillermoz, permettra d'aborder la question des transexuels et les questions d'identité qui l'accompagne. EN PRÉSENCE de la réalisatrice - SÉANCE GRATUITE SUR INSCRIPTION
* Mercredi 26 mars 20h00: Avant Première de Tout est permis de Coline Serreau. Ce documentaire permettra d'aborder les questions de la sécurité routière avec un débat EN PRÉSENCE de la réalisatrice et de Chantal Perrichon, grande militante contre la violence routière.
* Jeudi 27 mars 19h30: Remise du Prix du Film de droit et de justice à 9 mois ferme puis projection du film et débat!
* Vendredi 28 mars 18h00: Master Class de Christian Carion, réalisateur de Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noël et L'affaire Farewell. Il sera interrogé par Jean-Jacques Bernard, rédacteur en chef de Ciné+ Classic. SÉANCE GRATUITE SUR INSCRIPTION

Et pendant toute la semaine, venez découvrir l'exposition Rhône-Alpes Cinéma au Comœdia qui présente des photographies originales des tournages de film portant sur la Justice au cinéma et réalisés dans la région!

Toutes les infos et inscriptions sont sur le site www.droit-justice-cinema.fr

À très bientôt pour ces Rencontres cinématographiques!

Lionel Lacour
délégué général des Rencontres Droit Justice et Cinéma.




mercredi 26 février 2014

Le programme des 5èmes Rencontres Droit Justice et Cinéma

Bonjour à tous,

Du 24 au 28 mars 2014 se dérouleront donc les prochaines Rencontres Droit Justice et Cinéma à Lyon, organisées par l'Université Jean Moulin Lyon 3 et par le Barreau de Lyon.
Avec un nouvelle identité visuelle grâce à notre partenaire Esprit Public, ces Rencontres Droit Justice et Cinéma veulent s'inscrire encore un peu plus dans le paysage culturel lyonnais en abordant les questions de société abordées par le 7ème art et décryptées par les professionnels du droit et de la justice mais aussi par des grands témoins.


Présidées par le réalisateur Christian Carion (Joyeux Noël, Une hirondelle a fait le printemps, L'affaire Farewell), ce dernier donnera en clôture des Rencontres une grande Master Class à l'Hôtel de Région, le vendredi 28 mars à 18h00. Interrogé par Jean-Jacques Bernard, rédacteur en chef de Ciné+ Classic, il évoquera la manière dont les cinéastes témoignent des questions de droit dans leur société. Pour cela, il s'appuiera sur des extraits de ses films ainsi que d'autres œuvres de réalisateurs divers.
Cette Master Class est gratuite et sur inscription.


mardi 18 février 2014

Sport, littérature et cinéma à l'Institut Lumière: les arts populaires à l'honneur

Sport, Littérature et Cinéma : les premiers rendez-vous
Bonjour à tous,

du 13 au 16 mars 2014, l'Institut Lumière ouvrira les premières Rencontres Sport, Littérature et Cinéma. À cette occasion, les spectateurs de Lyon et d'ailleurs pourront découvrir en avant première le film de Stephen Frears, Muhammad Ali's greatest fights en présence du réalisateur. D'autres choisiront peut-être de rencontrer celui que certains considèrent comme le plus grand cycliste de tous les temps, Eddy Merckx, lors de la projection de La course en tête de Joël Santoni, film réalisé en 1974, et projeté le 13 mars à l'Institut Lumière.

Il est possible que ce mélange des genres puisse étonner quelques spectateurs puristes pour qui le sport est à 100 000 lieues de ce qui peut intéresser un cinéphile. Pourtant, s'il est bien deux divertissements qui sont nés presque simultanément, ce sont le sport au sens moderne du terme et le cinéma. Tous les deux correspondent à la fois à un spectacle et à des plaisirs que les plus modestes pouvaient s'offrir. La passion que certains comédiens ont pu générer n'a d'équivalent que celle qui accompagne les plus grands sportifs, et ce quelque soit le sport considéré. Le talent de ces derniers amènent parfois les commentateurs de leurs exploits à parler de génie et à les comparer à des artistes. L'image

vendredi 7 février 2014

Frozen River: le rêve américain, en petit

Bonjour à tous,

le cinéma américain a ceci de vertigineux qui est de savoir présenter ce qu'est le rêve américain même en restant dans des espaces les plus petits. La liste est longue des films qui ne s'ouvrent pas sur les grands espaces pourtant si caractéristiques du Nouveau Monde. Même La prisonnière du désert nous invite à imaginer que le bonheur réside dans l'établissement d'une famille dans une ferme. Voyage au bout de l'enfer ne déroge pas à la règle, la ferme s'étant transformée en petite ville sidérurgique. Plus récemment, Gran Torino, sorti aux USA la même année que Frozen river n'étendait pas ses prises de vue bien au-delà de quelques quartiers pavillonnaires populaires. En 2013, The place beyond the pines reprenait encore cette idée que malgré le gigantisme du pays, l'espace se résumait pour nombre d'Américains pas beaucoup plus loin que la ville.
Ainsi donc, en 2008, Courtney Hunt écrivait et réalisait son premier, et

jeudi 30 janvier 2014

Quand le cinéma inspire le football!

Bonjour,

une fois n'est pas coutume, j'aborderai ici le cinéma sous l'angle purement économique sans vraiment aborder le contenu filmique (quoique...).
Ainsi, hier, mercredi 29 janvier 2014, a été rendu publique le rapport de Jean Glavany sur le traitement fiscal des joueurs de football (et derrière, des athlètes d'autres sports pourraient être concernés par la suite) qu'il préconise de rapprocher du statut des artistes.
Au regard des salaires, ces artistes ne peuvent être que des chanteurs ou des acteurs. Et comme les premiers sont payés essentiellement en droit d'auteur, surtout s'ils ne se produisent pas sur scène, il est donc une évidence que la comparaison se fait surtout avec les acteurs et actrices.

samedi 25 janvier 2014

Jugement à Nuremberg: une longue réflexion sur l'Histoire, le Droit et la Justice

Bonjour à tous,

en 1961, Stanley Kramer réalisait Jugement à Nuremberg, rassemblant pour l'occasion une pleïade invraisemblable de stars: Spencer Tracy, Richard Widmark, Burt Lancaster, Marlene Dietrich, Judy Garland ou encore Montgomery Clift.
Le film relatait le troisième procès de Nuremberg qui s'est tenu en 1948, après le plus célèbre organisé entre 1945 et 1946 et qui avait permis de définir de nouveaux crimes, notamment celui de crime contre l'Humanité.
Le film de Kramer s'inscrit dans un contexte historique très particulier. En 1961, la guerre froide n'est plus vraiment ce qu'elle était, malgré quelques coups d'éclat comme la construction du mur de Berlin par les Soviétiques ou bien la tentative de débarquement américain dans la baie de cochons à Cuba. En revanche, la question nazie semblait avoir été tranchée après les jugements de Nuremberg, ayant donné lieu à des condamnations allant jusqu'à la peine capitale. Si bien que ceux n'ayant pas été attrapés purent croire qu'ils ne seraient plus inquiétés après avoir fui dans certains pays peu regardant sur leur passé nazi ou pouvant tirer profit de ce passé, que ce soit aux USA ou dans le bloc de l'Est. Or, en 1960, l'arrestation d'Adolph Eichmann, nazi ayant eu en charge la mise en œuvre de la Solution finale, par les services secrets