jeudi 29 mai 2014

Lumière 2018: "Les Camarades" de Monicelli: une vision de la lutte sociale plongée dans l'Italie des années 1960

Bonjour à tous

Mercredi 17 octobre à 20h15, dans la salle 2 de l'Institut Lumiière, sera projeté le film Les camarades de Mario Monicelli, en présence de Lorenzo Codelli, historien du cinéma et directeur de la Cineteca del Friuli.

Le cinéaste italien est connu pour ses comédies avec notamment le beau Marcello Mastroianni.
Pourtant, dans Les camarades, il plonge le spectateur dans l'Italie du Nord de la fin du XIXème siècle, à cette époque où les luttes sociales partaient des usines pour travailler moins... de 12h/jour.

Une reconstitution de l'Italie industrielle qui devait rappeler aux Italiens que la lutte n'est pas finie.




Vous pouvez découvrir en image une analyse de ce film:


Les camarades
Mercredi 17 octobre - 20h15 - Salle 2 Institut Lumière
Réservation



À très bientôt
Lionel Lacour

Voir aussi les vidéos de
Sissi impératrice
Le prisonnier de Zenda
La marseillaise

Tristesse club: miroir d'une société brisée

Bonjour à tous,

le 4 juin 2014 sortira Tristesse club réalisé par Vincent Mariette. Pour son premier long métrage, co-produit par Rhône-Alpes Cinéma et tourné autour du lac d'Aiguebelette, le réalisateur a proposé un titre qui résume finalement assez bien notre société et que l'ensemble de ses protagonistes caractérise.







samedi 24 mai 2014

Programme Flash Back 2013 Rhône Alpes Cinéma

Bonjour à tous,

Les résultats des votes des spectateurs du Mégaroyal de Bourgoin et des lecteurs du Dauphiné ont permis d'établir cette programmation.

Vous les avez déjà vus? Ils vous ont plu?
Revenez les voir au cinéma!

Et si vous ne connaissez pas tous les films, c'est l'occasion idéale pour venir les voir.

Et pour vous faire une idée de ces films, ci-dessous la bande annonce.

À très bientôt
Lionel Lacour


mercredi 21 mai 2014

"La Marseillaise" de Renoir, pour parler de la Révolution française, un peu, des années 30 beaucoup.

Bonjour à tous,

Pour la première fois, je mets en ligne une vidéo que j'ai réalisée.
Comme je l'ai dit dans de nombreux articles, un film parle souvent davantage de son époque que du passé qu'il est censé évoquer. Le film de Renoir, La marseillaise, n'échappe pas à ce principe.
La preuve en image:


À très bientôt pour une autre vidéo.

Lionel Lacour

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Sissi impératrice
Le prisonnier de Zenda
Les camarades

lundi 19 mai 2014

OSS 117 à l'honneur à l'Institut Lumière

Bonjour à tous,

Mardi 27 mai, l'Institut Lumière propose un vrai moment de réjouissance en programmant les deux opus (en attendant un troisième?) d'OSS 117 réalisés par Michel Hazanavicius.
Encore une fois, l'Institut Lumière rappelle combien le cinéma est un art populaire et qu'il peut donner des longs métrages d'une extrême qualité cinématographique, réussissant à faire rire tous les publics sans forcément user des ficelles les plus faciles (même si certaines sont tout de même prises pour le plus grand plaisir des spectateurs).
Voir: www.institut-lumiere.org

En 2006, OSS 117: le Caire nid d'Espion replongeait les spectateurs dans une France encore coloniale et sous le régime de la IVème République. Hubert Bonisseur de la Bath n'était plus apparu sur les écrans depuis 1970 après huit apparitions cinématographiques à la qualité toute française de cette période. Apparu avant l'autre célèbre espion européen, le fameux James Bond, lui aussi connu par un numéro (007), le personnage d'OSS 117 était devenu rapidement un héros de pacotille, un James Bond du pauvre dont seuls les titres valaient parfois le coup d'œil, comme le fameux À tout cœur à Tokyo pour OSS 117.

dimanche 18 mai 2014

"Welcome to New York": de l'intérêt du Biopic au cinéma

Bonjour à tous,

hier, samedi 17 mai 2014, était projeté dans deux salles en exclusivité à Cannes, hors sélection officielle, le film d'Abel Ferrara Welcome to New York. Accessible le soir même en VOD en France puisqu'il ne sera pas distribué en salles, du moins en France, ce film faisait pourtant la sensation auprès des médias du fait du sujet: la fameuse affaire du Sofitel ayant conduit à l'arrestation du dirigeant du FMI, Dominique Strauss Kahn. Fait divers sulfureux, réalisateur provocateur, le personnage principal interprété par l'ogre Depardieu et accompagné d'une épouse, incarnée par la merveilleuse Jacqueline Bisset. Ce qui agite la presse est alors l'aspect biopic, le récit cinématographique qui pourrait révéler ce que nous ne saurions pas encore. Et le réalisateur a beau eu le soin de changer les noms, DSK s'appelant désormais Devereaux et Anne Sinclair n'ayant plus que le prénom de Simone, personne ne fut dupe de ce que ces noms d'emprunt pouvaient cacher.
Pourtant, les premiers retours critiques furent plus que mitigés pour ne pas dire décevants. Sauf pour la presse étrangère qui a pu trouver un intérêt certain à voir cette histoire qui allait avoir un tel retentissement planétaire mais qui résonnait surtout en France puisque le personnage principal, promis à une arrivée triomphale à l'Élysée se retrouvait menottes aux poignets tel un vulgaire criminel de bas étage.


Ces appréciations diverses posent alors la question de l'intérêt de réaliser des Biopics et pour quels spectateurs. Cet article n'a pas pour objectif d'être exhaustif sur le biopic cinématographique. Un article n'y suffirait pas. Et je n'ai pas encore eu le temps de visionner le film d'Abel Ferrara. La question que je voudrais soulever réside plutôt dans le choix d'un personnage comme sujet de film, puis dans le choix du traitement.

mercredi 14 mai 2014

De l'influence des séries américaines dans la torture? Le rapport d'Amnesty International en question


Bonjour à tous,

Selon les compte-rendus de journalistes, un rapport d'Amnesty International vientdrait de confirmer une recrudescence de la torture dans le monde, y compris dans les pays signataires en 1984 d'un traité les engageant à ne pas pratiquer cela, parmi eux les USA.
Cette progression statistique aurait plusieurs causes et parmi celles-ci, les séries américaines serait un des éléments aggravant. Plus précisément, 24 et Homeland seraient particulièrement visées dans la manière de présenter le recours à la torture pour lutter contre le terrorisme international.

http://www.leparisien.fr/international/la-torture-en-plein-essor-selon-amnesty-international-13-05-2014-3837405.php

Et voici que l'on refait le coup de l'influence de l'image pour expliquer la violence.

jeudi 8 mai 2014

Mercredi 11 juin 2014: Présence exceptionnelle d'Isao Takahata au Comœdia à Lyon

Bonjour à tous,

Le Comœdia s'affirme bien comme le cinéma d'art et d'essai qui compte à Lyon et les cinéastes ne s'y trompent pas. 
Le mercredi 11 juin, c'est le maître nippon de l'animation, Isao Takahata, qui viendra présenter son dernier film Le conte de la princesse Kaguya en Avant Première.
À presque 80 ans, il a une carrière qui a marqué des générations de spectateurs de télévision comme de cinéma. Co-fondateur des studios Ghibli avec Hayao Miyazaki, il s'est distingué par des œuvres diverses. 



dimanche 4 mai 2014

L'homme tranquille où l'Irlande mythifiée de John Ford

Bonjour à tous,

en 1952, John Ford réalisait enfin le film dont il rêvait tant depuis qu'il avait acheté les droits du livre de Maurice Walsh en 1936. Après les refus des différents studios, il fallut le soutien inconditionnel de son fils spirituel John Wayne mais aussi de Maureen O'Hara pour que voit enfin le jour cette adaptation, produite par les studios Republic, société de production avec laquelle John Wayne était en contrat et qui se contentait jusque là de produire des séries B sans jamais quitter les frontières américaines. Mais avoir John Ford, trois fois oscarisé, était une aubaine à ne pas laisser passer, même si le sujet de son projet pouvait laisser pantois. C'est d'ailleurs pour cette raison que le producteur, Herbert J.Yates, demanda à Ford de réaliser avant un autre film, un western, afin de diluer les risques de la production de L'homme tranquille. C'est ainsi que Rio Grande fut réalisé avec les mêmes principaux acteurs: John Ford, Maureen O'Hara et Victor Mc Laglen. Ce fut un grand succès qui permit de produire avec plus de sérénité L'homme tranquille en Irlande, Herbert J. Yates devant affronter le grand John Ford et ses exigences qualitatives.
Mais revenons sur ce que raconte L'homme tranquille.