Bonjour à tous,
Et non, ce ne sera pas Brigitte Bardot qui sera honorée à la soirée d'ouverture du Festival Lumière le lundi 13 octobre 2014 à la Halle Tony Garnier mais la grande actrice américaine Faye Dunaway, qui fut Bonnie avant Brigitte. En revanche, il y aura bien la projection du film Bonnie and Clyde d'Arthur Penn devant encore à n'en pas douter, un parterre spectaculaire de ce que le cinéma peut offrir de réalisateurs et réalisatrices, d'acteurs et d'actrices et de tous ceux et celles qui animent le cinéma.
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Ceux qui avaient acheté leur place dès juin après la révélation du préprogramme ont eu raison. En effet, les années précédentes, la soirée d'ouverture réservait toujours un film surprise et forcément un chef-d'œuvre. Mais l'édition 2013 semble avoir véritablement marqué un tournant pour ce festival exceptionnel. En effet, l'ouverture avait célébré le grand Jean-Paul Belmondo pour une projection du Singe en hiver. Cette soirée mémorable avait ému les presque 5000 spectateurs, notamment lorsque Quentin Tarantino rendit un hommage vibrant à l'idole française.
Ainsi, alors que les années précédentes les places pour cette soirée finissaient de se vendre courant août, elles furent toutes vendues avant même que le mois de juillet ne commence, comme si les spectateurs du Festival avait compris que désormais, cette soirée spéciale ne serait plus seulement une soirée d'ouverture. La nouvelle officielle de ce jour leur a donné manifestement raison.
Avec Faye Dunaway, c'est le Nouvel Hollywood et ses nouveaux mythes qui s'invitent au Festival Lumière. Arthur Penn, Warren Beatty et donc Faye Dunaway, actrice d'une grande sophistication, à la beauté moderne, loin de celle des actrices du cinéma classique.
Avec Faye Dunaway, c'est aussi toute une filmographie qui revient en mémoire. Bien sûr L'affaire Thomas Crown avec le grand Steve McQueen, mais encore Chinatown, Network ou encore Les trois jours du condor et plus tard Barfly et Arizona dream, encore du cinéma nouveau!
Plus rare aujourd'hui dans les productions hollywoodiennes, Faye Dunaway reste pour tous les cinéphiles une véritable icône ayant évidemment et plus que jamais sa place dans un festival comme celui de Lyon, célébrant le cinéma classique et ceux qui ont participé à faire du 7ème art un art majeur.
Et comme pour faire un lien avec la soirée d'ouverture 2013, la projection de Bonnie and Clyde est une formidable transition avec Jean-Paul Belmondo puisqu'Arthur Penn rendait ouvertement hommage à celui qui allait incarner la Nouvelle Vague aux USA dans À bout de souffle de Jean-Luc Godard.
Vivement le 13 octobre!
À très bientôt
Lionel Lacour
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