mercredi 21 mai 2014

"La Marseillaise" de Renoir, pour parler de la Révolution française, un peu, des années 30 beaucoup.

Bonjour à tous,

Pour la première fois, je mets en ligne une vidéo que j'ai réalisée.
Comme je l'ai dit dans de nombreux articles, un film parle souvent davantage de son époque que du passé qu'il est censé évoquer. Le film de Renoir, La marseillaise, n'échappe pas à ce principe.
La preuve en image:


À très bientôt pour une autre vidéo.

Lionel Lacour

voir aussi le vidéos de
Sissi impératrice
Le prisonnier de Zenda
Les camarades

lundi 19 mai 2014

OSS 117 à l'honneur à l'Institut Lumière

Bonjour à tous,

Mardi 27 mai, l'Institut Lumière propose un vrai moment de réjouissance en programmant les deux opus (en attendant un troisième?) d'OSS 117 réalisés par Michel Hazanavicius.
Encore une fois, l'Institut Lumière rappelle combien le cinéma est un art populaire et qu'il peut donner des longs métrages d'une extrême qualité cinématographique, réussissant à faire rire tous les publics sans forcément user des ficelles les plus faciles (même si certaines sont tout de même prises pour le plus grand plaisir des spectateurs).
Voir: www.institut-lumiere.org

En 2006, OSS 117: le Caire nid d'Espion replongeait les spectateurs dans une France encore coloniale et sous le régime de la IVème République. Hubert Bonisseur de la Bath n'était plus apparu sur les écrans depuis 1970 après huit apparitions cinématographiques à la qualité toute française de cette période. Apparu avant l'autre célèbre espion européen, le fameux James Bond, lui aussi connu par un numéro (007), le personnage d'OSS 117 était devenu rapidement un héros de pacotille, un James Bond du pauvre dont seuls les titres valaient parfois le coup d'œil, comme le fameux À tout cœur à Tokyo pour OSS 117.

dimanche 18 mai 2014

"Welcome to New York": de l'intérêt du Biopic au cinéma

Bonjour à tous,

hier, samedi 17 mai 2014, était projeté dans deux salles en exclusivité à Cannes, hors sélection officielle, le film d'Abel Ferrara Welcome to New York. Accessible le soir même en VOD en France puisqu'il ne sera pas distribué en salles, du moins en France, ce film faisait pourtant la sensation auprès des médias du fait du sujet: la fameuse affaire du Sofitel ayant conduit à l'arrestation du dirigeant du FMI, Dominique Strauss Kahn. Fait divers sulfureux, réalisateur provocateur, le personnage principal interprété par l'ogre Depardieu et accompagné d'une épouse, incarnée par la merveilleuse Jacqueline Bisset. Ce qui agite la presse est alors l'aspect biopic, le récit cinématographique qui pourrait révéler ce que nous ne saurions pas encore. Et le réalisateur a beau eu le soin de changer les noms, DSK s'appelant désormais Devereaux et Anne Sinclair n'ayant plus que le prénom de Simone, personne ne fut dupe de ce que ces noms d'emprunt pouvaient cacher.
Pourtant, les premiers retours critiques furent plus que mitigés pour ne pas dire décevants. Sauf pour la presse étrangère qui a pu trouver un intérêt certain à voir cette histoire qui allait avoir un tel retentissement planétaire mais qui résonnait surtout en France puisque le personnage principal, promis à une arrivée triomphale à l'Élysée se retrouvait menottes aux poignets tel un vulgaire criminel de bas étage.


Ces appréciations diverses posent alors la question de l'intérêt de réaliser des Biopics et pour quels spectateurs. Cet article n'a pas pour objectif d'être exhaustif sur le biopic cinématographique. Un article n'y suffirait pas. Et je n'ai pas encore eu le temps de visionner le film d'Abel Ferrara. La question que je voudrais soulever réside plutôt dans le choix d'un personnage comme sujet de film, puis dans le choix du traitement.

mercredi 14 mai 2014

De l'influence des séries américaines dans la torture? Le rapport d'Amnesty International en question


Bonjour à tous,

Selon les compte-rendus de journalistes, un rapport d'Amnesty International vientdrait de confirmer une recrudescence de la torture dans le monde, y compris dans les pays signataires en 1984 d'un traité les engageant à ne pas pratiquer cela, parmi eux les USA.
Cette progression statistique aurait plusieurs causes et parmi celles-ci, les séries américaines serait un des éléments aggravant. Plus précisément, 24 et Homeland seraient particulièrement visées dans la manière de présenter le recours à la torture pour lutter contre le terrorisme international.

http://www.leparisien.fr/international/la-torture-en-plein-essor-selon-amnesty-international-13-05-2014-3837405.php

Et voici que l'on refait le coup de l'influence de l'image pour expliquer la violence.