En 1978, à 27 ans, Tony Gatlif réalisait son premier film. Rapidement,
il s’est emparé de sujets touchant des héros issus des marges de la société,
notamment les gitans. Dans Les princes,
son 4ème long-métrage réalisé en 1983, il reste dans cet univers avec un comédien, Gérard Darmon, que le
grand public découvrait vraiment un an auparavant dans Le grand pardon et La baraka.
Autour d’une histoire simple, Gatlif dresse des portraits
émouvants de gitans sédentarisés et vivant contre nature dans des HLM de
banlieue parisienne.
Autour de ces héros qui résistent à conserver leurs valeurs,
Gatlif dresse également un tableau de l’état de la société française qui laisse
ses banlieues autrefois construites pour
accueillir les travailleurs et désormais territoires abandonnés par les pouvoirs publics. En 1981, Alain Corneau dans Le choix des armes montrait ces cités avec un regard extérieur. Gatlif lui plonge le spectateur au cœur de ces barres d’immeubles, de ces espaces sans végétation et sans âme, de ces populations devenues pauvres minées par le chômage.
accueillir les travailleurs et désormais territoires abandonnés par les pouvoirs publics. En 1981, Alain Corneau dans Le choix des armes montrait ces cités avec un regard extérieur. Gatlif lui plonge le spectateur au cœur de ces barres d’immeubles, de ces espaces sans végétation et sans âme, de ces populations devenues pauvres minées par le chômage.
Et au milieu, il y a les Princes, ces gitans dont Darmon incarne une formidable figure.
Jeudi 17 octobre – 16h00 – Salle 2 Villa Lumière
Les princes
De et en présence de Tony Gatlif
Réservations www.festival-lumiere.org
À très bientôt
Lionel Lacour
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