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jeudi 5 octobre 2017

Lumière 2017 - "Le Nouveau monde": pour partager le cinéma d'Art et Essai

Bonjour à tous,

Le cinéma désigne à la fois un art mais aussi le lieu où cet art est visible.
Dans Le nouveau monde, Vincent Sorrel s'attache à montrer combien ces deux acceptions se conjuguent en filmant comment l'association qui gérait le cinéma "Le Méliès" à Grenoble a décidé de construire un nouveau lieu, un nouveau "Méliès", et donc une salle qui s'appellerait "Un nouveau monde".
Le documentaire de Vincent Sorrel suit alors les différentes étapes de cette construction de salle coordonnée par ces passionnés de cinéma, soucieux de partager des films d'auteurs et du patrimoine pour un public ne trouvant pas cette offre dans leur agglomération.
Le film évacue rapidement le fait qu'aucune aide des collectivités locales ne leur a été apportée, pour ne pas faire une concurrence aux autres salles. Une motivation qui ne peut que surprendre tant la ligne éditoriale du Méliès puis du Nouveau monde sont aux antipodes des cinémas commerciaux des multiplex.
Mais Vincent Sorrel a préféré l'aventure de cette construction, tant du point de vue architectural que technique, tant du point de vue de la

lundi 2 octobre 2017

Lumière 2017 - Documentaire sur Carlo Di Palma: un regard sur l'Italie

Bonjour à tous,

Le festival Lumière, comme chaque année, propose des documentaires consacrés à ceux qui permettent aux cinéastes d'obtenir les images, les couleurs et les contrastes de leurs rêves. Cette année, c'est donc autour du grand chef opérateur italien Carlo Di Palma qu'un documentaire sera proposé le Vendredi 20 octobre 2017 à 11h, à l'Institut Lumière (Salle 2 Villa)
Intitulé De l'eau et du sucre, Carlo Di Palma, les couleurs de la vie et réalisé par Fariborz Kamkari, ce documentaire plonge pendant 1h30  le spectateur dans l'Italie de la fin de la Seconde guerre mondiale jusqu'à la fin de la carrière de

jeudi 28 septembre 2017

Lumière 2017 - "La Continental, le mystère Greven" ou le cinéma français sous l'occupation

Bonjour à tous

Découvrir ce documentaire, c'est comme découvrir un pan entier d'une histoire cachée depuis longtemps et que Bertrand Tavernier avait commencé à révéler dans Laissez passer en 2002. C'est donc tout légitimement que le réalisateur français intervient autant comme réalisateur cinéphile que comme historien du cinéma dans ce passionnant documentaire. Car Claudia Collao, la réalisatrice, a trouvé ce qui se fait de mieux comme historiens du cinéma français. Jean Ollé-Laprune et Pascal Mérigeau apportent leurs connaissances mais aussi leurs doutes sur cette période étonnante du cinéma français

Lumière 2017 - "Dans les pas de Jean-Paul Rappeneau", une histoire de cinéma

Bonjour à tous

Le Festival Lumière 2017 projettera le documentaire Dans les pas de Jean-Paul Rappeneau à l'Institut Lumière (salle 2 - Villa) le mercredi 18 octobre à 19h45. Réalisé par Jérôme Wybon, le film propose à la fois un entretien avec le réalisateur de Cyrano de Bergerac et une leçon de cinéma pour les spectateurs.

Toute la filmographie de Rappeneau est abordée par des anecdotes qu'il apporte lui-même ou par

vendredi 22 septembre 2017

Lumière 2017 - "Jean Douchet, l'enfant agité": la passion cinéphilique

Bonjour à tous,

Samedi 21 octobre à 11h sera projeté un documentaire sur le critique de cinéma, mais surtout cinéphile Jean Douchet. Ce n'est pas la première fois qu'un film est consacré à cet historien du cinéma, plume majeure dans Les cahiers du cinéma et grand spécialiste d'Hitchcock, de Truffaut et de tant d'autres. Mais Jean Douchet, l'enfant agité a cette particularité

lundi 18 septembre 2017

Lumière 2017 - Gene Tierney, une star oubliée: une Histoire américaine

Bonjour à tous

Après Et la femme créa Hollywood programmé au Festival Lumière 2016, Clara et Julia Kuperberg reviennent pour l'édition 2017 avec leur nouveau documentaire Gene Tierney, une star oubliée présenté le vendredi 20 octobre à l'Institut Lumière (salle 2 - Villa).

Les amateurs du cinéma de l'âge d'or d'Hollywood ne pourront qu'être ravis de ce documentaire qui s'ouvre sur le témoignage formidable de Martin Scorcese, cinéphile par excellence. Et l'histoire de l'actrice commence, comme par une ouverture de rideaux, avec les affiches de Laura et de Péché mortel de part et d'autre, deux de ses nombreux films, suivant le point de vue de la comédienne par la lecture des quelques extraits de ses mémoires.

Gene Tierney, une star oubliée fait, au travers de l'actrice, un panorama sur ces réalisateurs tyranniques des studios avec qui elle a travaillé, de Fritz Lang à Ernst Lubitsch en passant par John Ford, puis un autre sur les actrices qui comme elle remplissaient les salles de cinéma, de Lana Turner à Marilyn Monroe. Au travers de sa filmographie, on voit sa spécificité d'actrice, dépassant les archétypes des personnages féminins satisfaisant habituellement les fantasmes masculins, "la pucelle ou la putain" comme l'affirme une autre historienne intervenant dans le documentaire.

Mais là où nombre de documentaires biopics se contentent de n'aborder que la partie artistique et personnelle des stars, celui-ci propose une sorte d'Histoire parallèle entre la carrière de l'actrice et son époque, à commencer par la machine hollywoodienne. Ainsi, quand une historienne du cinéma évoque les personnages de femmes exotiques incarnés à l'écran par Gene Tierney, c'est pour ensuite mieux expliquer les stratégies commerciales des majors visant une exploitation internationale avec des comédiens n'étant pas trop typés. Voici comment Gene Tierney pouvait incarner une chinoise comme une orientale: pour répondre à une logique économique, depuis appelé soft power.

Plus encore, c'est une partie de l'Histoire de ces années de seconde guerre mondiale et post-guerre que le film révèle. Par exemple, nous apprenons, images à l'appui, que Gene Tierney, comme d'autres stars, masculines ou féminines, a participé à l'effort de guerre, comme Humphrey Bogart ou John Wayne, en tournant des films de propagande et en soutenant les troupes américaines, comme Thunder birds de W. Wellman en 1942.

Loin des hagiographies, Gene Tierney, une star oubliée permet donc de comprendre, par le prisme d'une actrice dont le nom s'est, comme d'ailleurs tant d'autres à l'instar de Jean Simmons, effacé de nos mémoire, d'appréhender une période de l'Histoire des USA, tant du point de vue culturel, économique que politique. Mais également de comprendre que la machine à rêves que représentait Hollywood était aussi une machine à broyer, qui a fait la fortune des studios comme des institutions psychiatriques californiennes.

Riche d'archives de studios ou privées, avec une iconographie dense, Clara et Julia Kuperberg donnent donc aux spectateurs un documentaire captivant, dans lequel on découvre autant une actrice qu'un âge du cinéma béni par certains. Il donne surtout envie de redécouvrir les films que Gene Tierney a tourné pour John Ford, Mankiewicz, Preminger et tant d'autres!

FILM PRESENTÉ PAR LES RÉALISATRICES
Gene Tierney, une star oubliée de Clara et Julia KUPERBERG
Vendredi 20 octobre - 16h45 - Institut Lumière (Salle 2 - Villa)

À très bientôt
Lionel Lacour

dimanche 17 septembre 2017

Lumière 2017 - "Filmworker": dans l'ombre de Kubrick

Bonjour à tous,

Quand on est un Kubrick addict, le documentaire Filmworker est celui qu'il faut voir absolument. Régulièrement, le Festival Lumière apporte un éclairage nouveau sur ce cinéaste, comme en 2013 quand il recevait son producteur James B. Harris. Pour sa neuvième édition, ce documentaire passionnant présenté par son réalisateur Tony Zierra, vient encore un peu plus satisfaire les fans du réalisateur de The Shining.

Filmworker est le portrait de Leon Vitali, acteur prometteur et

dimanche 18 juin 2017

Lumière 2017 : Wong Kar Wai honoré, l’Asie s’ouvre à nouveau à Lumière



Bonjour à tous,

Comme chaque année depuis 2009, année du premier prix Lumière qui récompensa Clint Eastwood du prestigieux prix, le jeu des pronostics allait bon train chez tous les cinéphiles. En off, sur les réseaux sociaux, entre amis, chacun y allait de son podium des lauréats potentiels. Comme depuis la première édition il n’y eut jamais deux fois un récipiendaire issu du même continent, il semblait acquis que celui de 2017 ne pourrait être européen. Américain alors ? Pourquoi pas. Mais il y avait un continent qui n’avait pas encore été récompensé malgré une cinématographie reconnue internationalement et de plus en plus influente sur les autres territoires cinéphiles : l’Asie.
Or, si la liste des cinéastes asiatiques est longue, faut-il encore que le réalisateur récompensé réponde à plusieurs des critères qui caractérisent les lauréats du Prix Lumière : importance de l’œuvre, notoriété, influence en dehors de ses frontières. Tous les lauréats y répondaient avec plus ou moins d’intensité. Il fallait donc que celui venant d’Asie en fasse tout autant.

Et Wong Kar Wai surgit sur l’écran de l’Institut Lumière

Ce jeudi 15 juin 2017 fut donc révélé peu avant midi le nom du cinéaste primé. Comme d’habitude, c’est par un jeu de piste imagé que les participants à la conférence de presse annonçant l’essentiel de la programmation du Festival Lumière ont pu voir apparaître quelques images des films du cinéaste. Les plus cinéphiles le reconnurent très vite. D’autres mirent quelques secondes. Et puis tout fut limpide avec les quelques mesures de la bande originale de In the mood for love. C’était lui. Wong Kar Wai s’écrivit en toutes lettres sur le grand écran, sous les hourras des spectateurs qui applaudissaient avec enthousiasme. Wong Kar Wai. Quel autre cinéaste asiatique pouvait mieux que lui répondre aux critères susmentionnés. Bien sûr, d’autres réalisateurs chinois, coréens ou japonais peuvent plaire davantage à des cinéphiles. Mais qui peut prétendre voir un de ses films reconnu par le plus grand nombre par une seule mesure de musique ? Qui a exploré des genres aussi variés tout en construisant un univers et un style aussi identifiable ?

Ainsi, avec Wong Kar Wai, Thierry Frémaux, le directeur du Festival Lumière, ne réparait pas une injustice mais complétait le tableau des lauréats en intégrant dans le panthéon des artistes de cinéma un artiste venu d’un continent éminemment cinéphile. Mais plus que d’ouvrir le festival à l’Asie, la conséquence d’un tel choix ne manquera pas de venir. Que le Festival du Cinéma Classique se tenant dans la ville où est né le cinéma honore un artiste hongkongais, donc chinois, cela ne peut pas avoir des répercussions internationales favorables au Festival Lumière. La puissance du continent asiatique, la volonté de la Chine à être de plus en plus reconnue comme une puissance à part entière, y compris dans le domaine artistique verront dans ce prix une opportunité de s’ouvrir davantage encore. Le Soft power fut théorisé en son temps par les USA comme le moyen de dominer et influencer des territoires non par des armes mais par « The American way of life », comprenant le blue jean, le chewing gum, le coca-cola et bien sûr le cinéma. Wong Kar Wai prix Lumière devient l’équivalent de Eastwood, Tarantino ou Scorcese, cinéastes américains récompensés du même prix.

Clip Prix Lumière 2017:

















Par effet collatéral, c’est bien le Festival Lumière et avec lui, l’Institut Lumière qui pourraient bien aussi profiter à terme de ce choix artistique qui ne souffre d’aucune contestation possible. Si les premiers films Lumière avaient déjà investi le continent asiatique, en Indochine, en Chine ou au Japon, comme le film documentaire Lumière, le cinéma inventé le montre, le choix de récompenser plus de 120 ans après l’invention du cinématographe un réalisateur asiatique pourrait bien rouvrir les portes du continent au nom Lumière. Mais cette fois-ci pas comme le firent les inventeurs du cinéma, en filmant le continent pour en montrer le caractère exotique à une Europe coloniale, mais en universalisant le cinéma sur tous les espaces de la planète, y compris donc l’asiatique, pour en révéler les trésors, parfois oubliés, parfois à restaurer, en les projetant aux spectateurs dans les salles de cinéma.

À la première édition du Festival Lumière, l’ambition affichée de son directeur était de faire du Prix Lumière l’équivalent du « Prix Nobel de Cinéma ». Cette ambition peut être définitivement atteinte car, en primant Wong Kar Wai,, Lumière peut passer de « nom des inventeurs du cinématographe » à « Label universel du patrimoine cinématographique ».


Le reste de la programmation est à retrouver sur www.festival-lumiere.org avec notamment des rétrospectives Henri-Georges Clouzot et Jean-Luc  Godard, un festival Lumière enfant – et une désormais attendue projection du Roi Lion ! – un panorama du western classique par Bertrand Tavernier, un focus sur la cinéaste lyonnaise Diane Kurys, une invitation au cinéaste mexicain Guillermo del Toro et bien sûr d’autres thèmes à découvrir très vite.


04 78 78 18 95

À très bientôt 
Lionel Lacour





mardi 17 janvier 2017

Alain Prost, invité d'honneur de Sport, Littérature et Cinéma 2017

Bonjour à tous.

Déjà la 4ème édition d'un jeune festival initié par le directeur de l'Institut Lumière et fou de sport, Thierry Frémaux. Depuis 2014, les amoureux de sport et/ou de cinéma peuvent se retrouver pour échanger leurs émotions collectives du jeudi soir au dimanche soir. Cette édition n'y déroge pas. Du jeudi 26 au dimanche 29 janvier 2017, se succéderont documentaires et films de fiction ayant pour sujet central ou périphérique le sport.
Au risque de se répéter, cinéma et sport, au sens contemporain du terme, apparaissent quasiment au même moment en occident. Ils

mardi 3 janvier 2017

Les festivals Cinésium: Repenser le modèle économique des festivals de cinéma

Bonjour à tous

chaque année, des centaines de festivals de cinéma sont organisés rien que pour la France. Si les plus célèbres font la "Une" des journaux et des médias audiovisuels, les autres ne sont au mieux couverts que par les journaux locaux, relégués en page culture avec une très faible visibilité.
Ces festivals sont souvent fragiles, parce que leurs financements sont faibles, avec quelques partenaires privés locaux et surtout des subventions publiques, mais surtout une très forte mobilisation des bénévoles des associations organisatrices.
Le financement est donc le point essentiel pour

mardi 4 octobre 2016

Lumière 2016: Trésors du cinéma d'Europe de l'Est

Bonjour à tous

Pendant des décennies, le cinéma venu du bloc communiste fut pour beaucoup marqué par le cinéma soviétique, avec des grands noms comme Eisenstein ou Kalatozov. Pourtant, le cinéma des pays satellites a produit aussi des cinéastes de grande qualité, dont certains ont poursuivi leur carrière de l'autre côté du rideau de fer comme Milos Forman quittant la Tchécoslovaquie pour tourner ensuite à Hollywood.

C'est pourquoi, depuis plusieurs années, le Festival Lumière propose de projeter des films de ces grands cinéastes. Ainsi, les cinémas tchécoslovaque et hongrois sont à l'affiche de la programmation de la salle 2 de l'Institut Lumière.

Le mercredi 12 octobre 2016 (21h45) sera projeté Éclairage intime, premier film d'un des plus grands cinéastes tchèques, ayant travaillé avec Milos Forman (Vera Forman, femme de Milos, joue d'ailleurs le rôle de Stepa dans Éclairage intime)  et ayant quitté lui aussi son pays après la répression du Printemps de Prague.
Réalisé en 1965, ce film majeur de ce qui fut désigné comme "Nouvelle vague tchèque" plonge les spectateurs dans une histoire simple d'un village tchèque, avec des comédiens non professionnels. Loin du cinéma de propagande habituel des pays communistes, Passer propose au contraire un point de vue plus authentique sur son pays, d'où un succès critique autant que public.
C'est donc ce film que le Festival Lumière propose de (re)découvrir dans une séance exceptionnelle présentée par Michel Raskine, comédien et metteur en scène français.

Le vendredi 14 octobre à 18h30, ce sera au tour du cinéma hongrois d'être mis en avant avec la projection du film Amour de Károly Makk, peut-être le premier cinéaste hongrois à oser proposer une vision critique de son pays sous domination communiste, notamment après l'entrée des chars russes à Budapest en 1956. Plusieurs fois sélectionné à Cannes, il remporte justement le Grand Prix du Jury de ce festival en 1971 avec Amour, écrit sur la base de deux nouvelles de Tibor Déry, un des intellectuels ayant participé aux événements de 1956 ayant entraîné la réponse militaire de Moscou. L'action se déroule d'ailleurs en 1953, lors des purges célèbres menées par le dirigeant communiste M. Rakozi. Réalisé en 1971, Amour est donc produit alors même que le régime communiste est encore bien en place en Hongrie, ce qui place Makk comme un réalisateur envisageant le cinéma comme un moyen de contestation d'un État autoritaire.

Enfin, le samedi 15 octobre, c'est à nouveau un film tchèque qui sera projeté dans la même salle avec  Ikarie XB 1 première œuvre de la courte filmographie de Jindrich Polák. Sorti en 1963, ce film de Science Fiction est une rareté d'autant plus importante que le sujet est extrêmement novateur et transgressif, évoquant la possibilité pour des scientifiques de toutes nationalités de vivre ensemble pacifiquement ou encore la menace des radiations nucléaires.  Ikarie XB 1, dont l'action se déroule en 2163fut une telle réussite filmique que les studios américains l'ont sortis aux USA, mais avec des coupes majeures mais surtout un titre (Voyage to the end of the universe) et une fin radicalement différente. Mais ceci est une autre histoire! Le film sera présenté par Aurélien Ferenczi, célèbre critique de cinéma écrivant notamment pour Télérama.




Film tchèque
Mercredi 12 octobre 21h45  Éclairage intime d’Ivan Passer (1h11) 

Film hongrois
Vendredi 14 octobre 18h30 Amour de Károly Makk (1h32)  
Film tchèque
Samedi 15 octobre 21h45 Ikarie XB 1 de Jindrich Polák (1h28)

Réservations sur www.festival-lumiere.org



vendredi 30 septembre 2016

Lumière 2016: "Walter Hill le cow-boy", un documentaire sur un cinéaste foncièrement américain

Bonjour à tous,

Vendredi 14 octobre à 16h45, à l'Institut Lumière salle 2 (Villa) sera proposé le documentaire Walter Hill le cow-boy réalisé par Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire et Nicolas Marki.

Évidemment, cette projection correspond à la rétrospective consacrée à ce réalisateur dont beaucoup ont oublié le nom mais qui a marqué le cinéma mondial par des films devenus soit cultes, soit des références dans des genres variés, mais en ayant un souci, celui de ne pas sacrifier le scénario au  spectacle. 

La filmographie de Walter Hill est plutôt marquée par la virilité, la violence mais aussi par une réflexion récurrente entre ce qui différencie le Bien du Mal. Dans Le bagarreur en 1975(qui permettait de reconstituer le duo Bronson -Coburn), le spectateur doit se positionner face à un homme qui gagne sa vie par des combats à mains

lundi 26 septembre 2016

Lumière 2016: "Midnight express", la puissance d'un film 30 ans après

Bonjour à tous

En 1978, Alan Parker réalisait Midnight express à partir de l'histoire de Billy Hayes, emprisonné en Turquie pour détention de drogue puis trafic de drogue, tentant de s'évader coûte que coûte. En 2006, la réalisatrice Sally Sussman revient sur cette histoire incroyable, non pour replonger le spectateur dans le seul contexte de production, mais pour montrer comment un film peut agir dans l'imaginaire collectif.

En effet, le succès du film reposait sur ce que subissait le personnage principal, de la part de la police comme des gardiens de prisons: insultes, tortures et sévices multiples, sur un scénario du rarement léger Oliver Stone (débutant alors mais tout de même oscarisé), le tout accompagné d'une bande son mémorable de Giorgio Moroder

Lumière 2016: "Jerry Lewis, clown rebelle" - l'hommage d'un réalisateur français

Bonjour à tous

Grégory Monro est ce qu'on appelle un iconoclaste. Comédien, réalisateur, il est passionné par Lucky Luke et en fait un documentaire. Puis il fait un autre sur Calamity Jane, personnage mémorable du personnage créé par Morris et raconté entre autres par Goscinny. Son intérêt pour l'humour populaire l'avait conduit à réaliser en 2013 Monsieur de Funès, maître inégalé du comique du cinéma français pendant près de 3 décennies. Et c'est donc tout naturellement qu'il réalise en 2016 Jerry Lewis, Clown rebelle, projeté en avant première au Festival Lumière le lundi 10 octobre 2016 à 19h30 à l'Institut Lumière - salle 2 (Villa) et en sa présence!

Lumière 2016: "Dragon girls" - les héroïnes du cinéma asiatiques vues par Yves Montmayeur

Bonjour à tous

Yves Montmayeur est un habitué du Festival Lumière. Après être venu présenter ses documentaires sur les films de Yakuza ou sur le cinéma érotique japonais, puis son inestimable Michael Haneke, profession réalisateur, le voici qui revient pour un nouveau documentaire sur le cinéma extrême oriental: Dragon girls, les amazones pop asiatiques. 

Parce que les cinémas asiatiques, chinois ou japonais, proposent de plus en plus souvent des portraits de femmes rebelles, comme le film d'Ang Lee Tigre et dragon (2000) en atteste, Yves Montmayeur, avec son talent habituel, est allé se plonger dans cette évolution notable dans des pays souvent marqué par une forte phallocratie, en interrogeant de nombreuses actrices devenues icônes comme Michelle

dimanche 25 septembre 2016

Lumière 2016: "Sciuscià 70" ou le retour vers le néo-réalisme italien.

Bonjour à tous

Le Dimanche 9 octobre 2016 sera programmé en Avant Première le documentaire Sciuscià 70 de Mimmo Verdesca à l'Institut Lumière (salle 2 - Villa). Ce film revient sur l'œuvre de Vittorio De Sica sorti donc en 1946 et Oscar du meilleur film étranger.

Comment expliquer, avec un tel prix, que ce film ait été finalement peu récompensé en salle? Le sujet peut-être, celui d'enfants des rues dans l'Italie de l'immédiate après-guerre. Mais d'autres films ont traité ce sujet avec davantage de succès comme Allemagne, année zéro d'un autre Italien, Roberto Rossellini, en 1945. Peut-être que le public italien était prêt à accepter de voir des orphelins ailleurs que dans son propre pays.
Le succès n'eut peut-être pas eu la chance de se trouver ensuite puisque le film de Vittorio De Sica fut

mercredi 21 septembre 2016

Lumière 2016: MASH ou la guerre du Vietnam à l'écran

Bonjour à tous,

Samedi 15 octobre 2016, à 22h, sera projeté M*A*S*H de Robert Altman à l'Institut Lumière (salle du Hangar). Réservation sur www.festival-lumiere.org

Palme d'or 1970 à Cannes, ce film est une sorte d'OVNI cinématographique, surtout à Cannes où rares furent les comédies qui reçurent la récompense suprême.
Réalisé donc par Altman, le film est l'adaptation de A novel about three army doctors de Richard Hooker publié en 1968, en pleine guerre du Vietnam. Le scénario qu'écrivit Ring Lardner Jr fut présenté à près de 12 cinéastes avant qu'Altman ne se le voit proposer. Son anticonformisme ne pouvait que se satisfaire d'une telle proposition, lui qui n'avait jamais véritablement connu de

mardi 13 septembre 2016

Lumière 2016: "J'accuse" en copie restaurée.

Bonjour à tous

Pendant longtemps, le J'accuse d'Abel Gance (celui de 1919) fut quasi invisible, tant en salles de cinéma qu'à la télévision. D'abord parce que le cinéma muet ne faisait plus beaucoup recette et parce que les copies étaient rares et d'une qualité extrêmement médiocre.
Mais surtout, le discours du film était particulièrement sombre, partant de l'accusation des Allemands d'abord, de la société française ensuite. Si bien que cette œuvre fut délaissée, mis à part quelques spécialistes, au profit de films plus récents, et parfois encore plus virulents. On peut penser bien sûr aux Sentiers de la gloire de Kubrick ou à Johnny got his gun de Trumbo, tous deux d'ailleurs également victimes, ne fut-ce qu'un temps, d'interdiction ou d'oubli...
Avant 2014, il n'existait qu'une édition DVD de J'accuse et elle était américaine. Le mal fut réparé et depuis la première année de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, il y a bien une édition restaurée française.

Mais le support naturel de ce chef-d'œuvre est le grand écran car c'est sur une grande toile blanche que les premiers spectateurs du film l'ont découvert. Et avec lui, qu'ils ont pu, pour ceux n'ayant eu

lundi 12 septembre 2016

Lumière 2016: Drôle de drame: une comédie pas si légère que ça


Bonjour à tous,

Le Festival Lumière fait la part belle cette année au cinéaste français Marcel Carné, en projetant notamment le dimanche 16 octobre 2016 à 11h15 dans la salle 2 de l'Institut Lumière le film qui l'avait révélé en octobre 1937, Drôle de drame, plaçant l'action comme celle du livre d'où est tiré le film, dans l'Angleterre victorienne.
Le jeune réalisateur avait rassemblé une somme de talents vertigineux pour cette comédie loufoque immortalisée par le fameux dialogue entre le Docteur et l'évêque: "Bizarre, vous avez dit bizarre". En effet, le film affiche une distribution de premier choix: Michel Simon, Louis Jouvet, Françoise Rosay sans compter des petits nouveaux qui allaient faire du bruit ensuite: Jean-Louis Barrault et Jean-Pierre Aumont, le tout

mercredi 6 juillet 2016

Lumière 2016: La nuit "Bande de potes" du 15 octobre

Bonjour à tous

Comme chaque année maintenant, le festival Lumière propose une nuit thématique avec la projection de films cultes, récents ou plus anciens, à la Halle Tony Garnier.
Après avoir tremblé l'an dernier, dansé avec les Beatles, futurisé avec la nuit science fiction, le thème de cette année tourne autour de l'amitié entre "potes". 
La sélection était évidemment difficile tant le cinéma a utilisé ce thème, avec plus ou moins de qualité d'ailleurs, mais étrangement, avec très souvent un succès à la clé.

Le plus intrigant dans ce genre de films reste tout de même l'idée de la comédie qui en découle. Il est assez rare de ne pas y trouver des séquences follement hilarantes, même si des ressors dramatiques sont également présents évidemment. Pour cette sélection, et pour (presque) conclure le festival Lumière 2016, ce sont donc des comédies qui ont été sélectionnées avec une large domination du cinéma français.

Ainsi, hormis le désormais cultissime Very bad trip de Todd Philips en 2009 avec notamment Bradley Cooper, ce sont Les Bronzés font du ski (Patrice Leconte, 1979), L'Aventure c'est l'aventure (Claude Lelouch, 1972) et Mes meilleurs Copains (Jean-Marie Poiré, 1989) qui constitueront le reste de la programmation, avec des répliques connues par tous les fans, mais également par ceux qui parfois n'ont (comment est-ce possible d'ailleurs?) jamais vu les films!

Bandes annonces

L'aventure, c'est l'aventure

Les Bronzés font du ski
















Mes meilleurs copains (extrait!)
















Very bad trip

















Du "c'est goûtu, ça a du retour" à "y'a pas mort d'hommes" en passant par la démarche à la Aldo, ces films français jouent sur les registres des dialogues percutants, sur les situations comiques et sur la mauvaise foi absolue de chacun des personnages.

Pour retrouver ces 4 comédies cultes sur l'amitié  dans une soirée exceptionnelle, de 21h à l'aube le samedi 15 octobre à la Halle Tony Garnier de Lyon puis profiter du petit-déjeuner offert dans une super ambiance, réservez d'ores et déjà vos places sur:

RAPPEL: pour ceux qui fatigueraient pendant la nuit, possibilité de s'assoupir quelques instants dans un espace réservé derrière l'écran!)

À bientôt
Lionel Lacour