jeudi 20 juin 2013

Tarantino, Prix Lumière 2013

Bonjour à tous,

QT. Deux lettres magiques!
les rumeurs les plus folles circulaient depuis des mois sur le prochain récipiendaire du Prix Lumière 2013. Forcément, pour la 5ème édition, et qui plus est, le 30ème anniversaire de l'Institut Lumière, on se doutait que le Festival Lumière célèbrerait un grand, un très grand du cinéma. Quelqu'un qui rassemblerait tous les cinéphiles. Après plus d'une heure de conférence de presse, Thierry Frémaux, le directeur de l'Institut Lumière, organisateur du Festival, dévoilait dans un petit clip tout en indices pour spécialistes du cinéaste, le nom du lauréat. Les lettres QT concluaient le petit clip d'1'30''. Mais cela faisait déjà bien longtemps que la salle comble hurlait de joie au fur et à mesure que chaque indice confirmait qu'il s'agissait bien de Quentin Tarantino.

mardi 18 juin 2013

Les sévices éducatifs: un modèle français au cinéma?

Bonjour à tous,

en plein débat français sur la légalité ou non de la gifle comme moyen éducatif, deux très courts extraits pour nous rappeler que les temps changent! Et on n'ose imaginer ce que les associations d'aujourd'hui diraient si de telles séquences étaient réalisées aujourd'hui.

Bird: un blanc peut-il filmer la vie d'un noir?


Bonjour à tous,

"Les USA n'ont inventé que deux choses en matière de culture: le western et le jazz". Voici comment Clint Eastwood voyait l'apport de son pays à la production culturelle mondiale. Du point de vue du western, il participa ardemment à développer ce genre, y compris en jouant pour le plus grand des réalisateurs italiens de western! En ce qui concerne le Jazz, Eastwood n'avait pas été avare non plus et son œuvre en tant que réalisateur est jonché de moments où le jazz est extrêmement présent, que ce soit dans les bandes sons mais aussi dans le sujet même du film. Ainsi, Un frisson dans la nuit, sa première réalisation en 1971

mercredi 12 juin 2013

The act of killing: qu'est-ce qu'un criminel de guerre?

Bonjour à tous,

Un poisson géant, des nymphes sortant de la gueule de cet animal, effectuant une chorégraphie approximative devant un personnage mi drag queen, mi sirène grasse, voilà comment le documentaire de Joshua Oppenheimer commence son long documentaire de près de 2 heures et dont l'image se retrouve sur une des affiches du film.

Quel étonnement alors pour le spectateur de se retrouver face à une telle séquence quand il lui est annoncé que The act of killing, sorti en France en 2013, est un documentaire non sur le cinéma indonésien mais sur un massacre perpétré en 1965 contre les communistes indonésiens par des factions proches du pouvoir, dont les Pemuda Pancasila (jeunesses du Pancasila), le Pancasila étant l'idéologie de l'État indonésien, mêlant nationalisme, internationalisme et spiritualité.