lundi 14 juillet 2014

"Sociétés à l'écran": Recherche de partenaires!

Bonjour à tous

Cinésium produira "Sociétés à l'écran" (titre de travail), un nouveau festival à Lyon qui se déroulera du 23 au 26 Mars 2015, en partenariat avec beaucoup d'institutions culturelles de Lyon et sans subvention publique directe.

Le financement se fera par les entreprises privées partenaires.

Ce festival aura pour objectif de montrer que le cinéma témoigne de son époque mais qu'il permet aussi de voir ce qui a pu évoluer entre le moment de la sortie du film et le moment où l'on voit le film (parfois plusieurs dizaines d'années après).

Ce festival proposera donc des projections de fictions et de documentaires, des conférences et tables rondes, des master class, des rencontres avec des cinéastes et des auteurs, une exposition thématique forte.

Ouvert à tous les publics, ce festival abordera tous les sujets montrant des questions de société:
- mémoire
- économie
- droit
- philosophie
- recherche scientifique
- science politique
-...

Vous êtes dirigeant ou cadre d'une entreprise, vous souhaitez devenir partenaire d'un événement à forte valeur ajoutée: n'hésitez pas un seul instant!
Vous pouvez me contacter directement pour que je vous fasse parvenir le dossier de partenariat avec
- le programme
- les soutiens
- les conditions partenariales



samedi 12 juillet 2014

Conférence "Première Guerre mondiale et Cinéma"

 Bonjour à tous

À l'occasion du centenaire de la Première guerre mondiale, Cinésium propose une conférence tout en images avec des extraits de films évoquant ce conflit.
De Charlot soldat à Cheval de guerre en passant par Les sentiers de la gloire, découvrez comment les cinéastes ont retranscrit, en Noir et Blanc ou en couleur, en muet ou en parlant, ce que les soldats ont subi et les conséquences de cette guerre.


Cette conférence sera donnée en avant-première pour le Festival "De l'écrit à l'écran" le 19 septembre 2014, vous pourrez la découvrir dans votre structure ensuite.

Vous êtes:
- un cinéma
- une médiathèque
- un lycée ou un collège
- un festival
- un centre culturel ou un musée

Découvrez cette conférence spécialement conçue pour le centenaire de la Grande guerre!

Cette conférence aborde:
- Les prémisses du conflit et les élans nationalistes
- Le départ à la guerre
- La vie dans les tranchées
- Les conséquences humaines de la guerre.

La conférence insistera évidemment aussi sur le contexte de production des films selon les origines des cinéastes par une mise en lumière de la réalités des discours sur la guerre.


Pour toute information, vous pouvez me contacter directement:
ou par téléphone:
06 45 32 75 58

À très bientôt
Lionel Lacour



mercredi 25 juin 2014

Le dernier truand: Eli Wallach laisse Clint Eastwood bien seul

 Bonjour à tous,

Hier, 24 juin 2014, un vieux monsieur nous a quitté. L'acteur Eli Wallach a donc fait ses adieux à notre monde à 98 ans. Il tournait encore à l'âge de 94 ans pour Roman Polanski dans Ghost writer et avait fait ses débuts au cinéma avec Baby doll d'Elia Kazan en 1956. Une carrière d'une longévité stupéfiante, avec des réalisateurs extrêmement divers - il tourna même avec Gérard Oury dans Le cerveau! À bien regarder les photos récentes, qui pourrait imaginer que cet homme si paisible avait pu incarner des personnages de truand?




Mais pour toute une génération de spectateurs, Wallach sera pour toujours ce bandit de western, Calvera dans Les sept mercenaires de John Sturges (1960) puis Tuco dans le chef-d'œuvre de Sergio Leone Le bon, la brute et le truand (1966).
La brutalité de ces deux personnages n'avait d'égale que l'empathie qu'Eli Wallach réussissait à en dégager auprès des spectateurs. Il faut dire que son jeu semblait en adéquation avec ce que le western était en train de devenir. Loin des personnages lisses ou monolithiques, Eli Wallach savait jouer avec la même exubérance les registres de la violence ou de l'émotion feinte.

Si le film de Sturges, remake des Sept samouraïs de Kurozawa, remettait déjà sacrément en cause le classicisme du genre populaire qu'était le western, c'est bien avec un ancien assistant du maître japonais que Wallach allait jouer sa plus belle partition, en apprivoisant parfaitement les gros plans extrêmes faits sur son visage et sur ses yeux.
À l'impassibilité de Clint Eastwood voire de Lee van Cleef, Eli Wallach joua la carte de la sur-expressivité, sans pour autant être dans l'exagération car le style de Sergio Leone suggérait le sur-jeu. La démesure du réalisateur italien trouvait dans le personnage de Tuco et dans l'interprétation de Wallach un élément cohérent au récit, en phase avec une narration à la limite du burlesque, tout en gardant des points d'ancrage particulièrement réalistes que Tuco-Wallach réussissait à crédibiliser. Ainsi, la séquence dans laquelle Tuco rencontre son frère devenu prêtre aboutit-elle à une exposition de son personnage. Il a dû travailler jeune pour ses parents tandis que son frère entrait dans les ordres. Devenu hors la loi, toujours pour subvenir aux besoins de la famille, il a fait se lamenter ses parents qu'il n'a pas revus depuis des années, ignorant même leur mort. Aux reproches de son frère, Tuco lui rappelle que lui n'a pas fui le foyer familial. Une bagarre mémorable suit ces reproches réciproques.
Mais quand Blondin - Clint Eastwood - lui demande des nouvelles de son frère, Tuco loue ses qualités. Et c'est tout le talent de Wallach qui ressort à ce moment là. Son exubérance permet justement de mieux comprendre le sort de ces personnages hors la loi parfois poussés par la misère à devenir des truands sans foi ni loi. Et c'est paradoxalement le flegme de Clint Eastwood qui devient atypique, une forme de sous-jeu, volontaire évidemment, qui met davantage en valeur encore la performance  d'Eli Wallach.

À 98 ans, il avait enterré presque tous ceux avec qui il avait partagé l'affiche des Sept mercenaires dont il ne reste aujourd'hui que Robert Vaughn. Et Clint se retrouve bien seul, ayant perdu la brute il y a déjà longtemps - Lee Van Cleef étant parti en 1989 - et aujourd'hui son truand préféré.
Voir sur le film de Sergio Leone mon article:
Le bon, la brute et le truand: la guerre de sécession en accusation

Une légende du cinéma peut-être oubliée par les plus jeunes s'est éteinte hier. Mais le cinéma a ceci de merveilleux que de pouvoir garder de manière éternelle les images et de les restituer sur des multiples supports, permettant de voir, revoir et transmettre les films dans lesquels Eli Wallach a ravi tant de spectateurs!

À bientôt
Lionel Lacour

vendredi 20 juin 2014

Tellement proches: la France idéale de Nakache et Tolédano

Bonjour à tous

en 2009, Olivier Nakache et Eric Toledano réalisait, deux ans avant le phénoménal Intouchables un film évoquant une famille et les éléments s'y rattachant par mariages ou naissances. "La famille, moins on la voit, plus on l'aime" disait l'accroche de l'affiche. C'est pourtant le contraire que le spectateur découvre à l'écran. Et, sans le claironner, cette comédie facétieuse en dit long sur les petites misères et combines de la société française.