vendredi 28 septembre 2012

Master Class au Festival Lumière 2012

Bonjour à tous,


Le Festival Lumière qui ouvrira le 15 octobre propose outre une sélection de films très large une programmation de documentaires et de master class à la Villa Lumière durant toute la durée du Festival.

Dans une salle aux conditions acoustiques refaite à neuf pour le plus grand des conforts des spectateurs, les festivaliers pourront  profiter du Village situé entre la Villa Lumière et la salle du Hangar, aller voir un film dans la grande salle puis aller voir un documentaire sur l'Histoire du cinéma ou assister à une Master Class prestigieuse.

Les master class sont l'occasion de discuter avec des professionnels du cinéma de tous les domaines de la production: agent, producteurs, techniciens, réalisateurs, acteurs.




Le programme proposé cette année s'est donc particulièrement enrichi avec notamment:

- le 16 octobre à 17h: Master Class exceptionnelle du réalisateur russe Andrei KONCHALOVSKY

- le 17 octobre à 11h: rencontre avec François SAMUELSON, agent d'artistes

- encore le 17 octobre: une table ronde sur "Vittorio De Sica: réalisateur et acteur"

- toujours le 17 octobre, à 18h30: une Master Class exceptionnelle de Jacqueline BISSET

- le jeudi 18 octobre à 11h: rencontre autour de la restauration du film L'assassin habite au 21 en présence des représentants de Gaumont et des studios éclair.

- toujours le 18 octobre à 16h30: une Master Class de la comédienne Clotilde COURAU

- enfin, le vendredi 19 octobre à 11h30: ne manquez pas "La nuit du chasseur, l'histoire d'une édition", une table ronde autour de ce film mythique.

- et à 16h30: la conférence de Pascal MERIGEAU sur le réalisateur Jean RENOIR!


Une occasion pour les festivaliers de découvrir le cinéma par d'autres facettes que les films et échanger avec ceux qui le font naître, vivre et revivre.


Vous pouvez dès à présent retenir vos place en contactant les lieux ou numéros suivants:
- Hangar du Premier-Film - rue du Premier-Film - Lyon 8e, (du mardi au dimanche de 12h à 18h30)
Village du festival (parc de l’Institut Lumière), rue du Premier-Film
(tous les jours à partir du 13 octobre, de 10h30 à 21h)
- Par téléphone au 04 78 76 77 78 (du mardi au dimanche de 12h à 18h30).

Vous pouvez également consulter le programme pour les documentaires proposés ainsi que l'intégralité des films projetés pendant le festival. Toute la programmation se trouve sur le site du Festival Lumière:

A très bientôt au Festival Lumière

Lionel Lacour



mardi 25 septembre 2012

Bientôt le Festival Lumière!


Bonjour à tous,

Le festival Lumière invite ses spectateurs à découvrir les nouvelles de dernière minute, les invités confirmés ainsi que les séances à ne pas manquer… 
Présentations avec extraits de films, suivies d’un verre avec l’équipe !

> Mercredi 3 octobre à 19h et 20h30
> Mardi 9 octobre à 19h et 20h30

Entrée libre sur inscription au 04 78 78 18 85 / communication2@institut-lumiere.org

Suivez l’actualité du festival Lumière 2012 sur www.festival-lumiere.org , Facebook et Twitter.

Et n'oubliez pas le film de clôture le dimanche 21 octobre à la Halle Tony Garnier où sera programmé La porte du Paradis en copie restaurée, en présence d'Isabelle Huppert. 3H36 de l'oeuvre magistrale de Michael Cimino!

A bientôt
Lionel Lacour

mardi 18 septembre 2012

Loach, Cantona et le prix Lumière

Bonjour,

c'est aujourd'hui officiel, le Prix Lumière sera remis à Ken Loach le samedi 20 octobre 2013 et ce sera Eric Cantona qui lui rendra cet honneur.
Que ce soit ce footballeur qui remette le prix à Ken Loach est à un évènement sensationnel pour certains tandis que d'autres y trouveront une facilité pour ne pas dire du racolage pour faire venir des spectateurs, sous entendant peut-être que Ken Loach n'aurait fait son film Looking for Eric que pour des raisons commerciales. Or le personnage d'Eric Cantona dans le film de Loach est tout sauf un prétexte commercial. Il résulte de l'amour de ce sport par le cinéaste britannique, sport capable de créer des solidarités fortes et d'améliorer la vie des plus humbles. L'oeuvre de Loach est constellée d'évocations du plus populaire des sports, du héros de My name is Joe, entraîneur d'une équipe à un des personnages de The navigators dont la situation de supporter de Sheffield Wednesday est l'occasion d'une gentille moquerie d'une employée de société de recrutement.

Ainsi, le paradoxe est assez manifeste: les spectateurs français qui aiment Ken Loach ne sont pas forcément ceux qui aiment le football, loin s'en faut! Pourtant, Loach fait du cinéma parce qu'il aime le peuple. Sincèrement. Qu'il a plus que de l'empathie pour lui. Il en partage les plaisirs simples. Et voir Eric Bishop - le héros du film - rêver de son héros de Manchester United jusqu'à se remémorer les plus beaux buts de son idole est un plaisir que tous les amateurs de football et de beau jeu partage avec la même émotion et la même gourmandise que le héros du film et que le réalisateur lui-même.

Aussi, ce sera un autre plaisir immense que de voir un des footballeurs les plus charismatiques et les plus adulés des années 1990, qui faisait vibrer le stade d'Old Trafford à Manchester, connu pour son génie, ses aphorismes mystérieux et ses coups de sang remettre le prix Lumière au réalisateur qui a certainement le plus mis à l'honneur des héros ordinaires en les transformant en personnages hors normes.

Et quoi de mieux pour clore la soirée de remise de récompense que de projeter dans une salle de 3 000 spectateurs le grand Looking for Eric !

Alors rendez-vous tous au festival Lumière et réservez vos places pour cette soirée exceptionnelle sur le site du Festival Lumière!
http://www.festival-lumiere.org/

A bientôt

Lionel Lacour

vendredi 14 septembre 2012

Alyah: pas un film communautariste

Bonjour à tous,

Une fois n'est pas coutume, je voulais proposer sinon une critique de film, du moins une approche pas seulement historienne ou sociétale d'un film. En effet, le 19 septembre sortira le film Alyah réalisé par Elie Wajeman. Pour son premier long-métrage, il semble aborder un thème très identitaire puisque le titre évoque le terme correspondant au départ des juifs d'Europe ou d'ailleurs pour rejoindre Israël, Terre promise patrie des Juifs du monde entier.
Avec un tel point de départ, le risque était grand de tourner vers un film centré sur la communauté juive de France et de Paris, même si le film est pour bonne partie tourné dans le Grand Lyon avec une co-production de Rhône-Alpes Cinéma. Il était à craindre les clichés sur cette communauté, dans la caricature type La vérité si je mens, ou dans l'apologie de cette communauté qui a souffert et qui souffre encore.
Or, Elie Wajeman ne s'intéresse guère à l'aspect religieux de l'Alyah. Au contraire, il montre combien ces départs de Juifs vers Israël peut être motivé par d'autres considérations, et notamment celle de vouloir tout simplement changer de vie, comme on migrait aux USA au XIXème siècle ou encore aujourd'hui.